MAYA ♦ In the shadow of your heart

STOP HIDDING, I FOUND YOU

PRÉNOM/PSEUDO : HURRICANE
CÉLÉBRITÉ : PAQUIN anna
GROUPE : BROKEN HEART
OÙ AVEZ-VOUS TROUVÉ BLACK HEARTS ? : PFFFIOU me rappelle même po'h
COMMENT TROUVEZ-VOUS LE FORUM ? : NUL c'est pour ça que j'y suis depuis longtemps
LE MOT MAGIQUE : OK PAR ELENA.
LE MOT DE LA FIN DE GEORGETTE : mais t'avais dis qu'on ferait des knackis

PART OF MY LIFE, PART OF WHO I AM

✿✿ DEPUIS LA NUIT DES TEMPS LES HOMMES S'ENTRETUENT. AUJOURD'HUI ON A JUSTE L'OCCASION DE FINIR LE TRAVAIL. « Papa, qu'est ce qu'il se passe ? » La pièce était plongée dans le noir. Une petite fille était allongée dans son lit complétement tétanisée. Elle n'avait que douze ans et était encore trop innocente pour comprendre. Comprendre qu'il allait se passer quelque chose de très grave, comprendre que sa vie ne serait plus jamais la même. Dans sa chambre se trouvaient son père et sa mère ainsi que deux messieurs qu'elle n'avait jamais vu. Deux messieurs qui faisaient très peur. Seules les lueurs de la lune lui permettait d'apercevoir ces silhouettes. La petite blonde s'est relevée pour s'assoir tout en reposant sa question. Sa voix était un peu plus tremblante, moins assurée. Elle avait peur. Elle tremblait et était obligée de laisser ses mains sous les couvertures pour ne pas qu'elle la trahisse parce qu'elle ne voulait pas qu'ils voient sa peur. elle voulait que son père pense qu'elle était grande, que ce n'est plus un bébé. « Ce n'est rien Caly, rien du tout alors tu vas te lever et allez voir si le chat n'a besoin de rien. » C'était plus grave qu'elle ne le pensait. En effet, non seulement ils n'avaient pas de chat, mais en plus, la voix de son père était légèrement plus aigu qu'a l'accoutumée, comme quand sa mère et son père se disputaient. Elle retira donc les couvertures lentement et posa ses deux pieds à terre. Le petit short qu'elle portait avec son débardeur était trop léger pour qu'elle ne ressente pas le froid qui lui glaça le sang. Elle sa leva lentement et un des monsieur menaçant siffla. Immédiatement la tension se fit plus intense, Caly sentit qu'il était plus important que son père, sinon ce dernier l'aurait déjà réprimandé. Il faisait toujours ça lorsqu'ils marchaient tout les deux dans la rue. « Et beh Hoelle, tu nous avais pas dit que t'avais une fille aussi jolie. » Il n'avait pas l'air de se sentir mal à l'aise ni d'être gêné. Il avait dit ça comme s'il demandait où était les toilettes. Ça ne plaisait pas à Caly mais elle avait compris qu'il ne valait mieux pas le provoquer. Alors qu'elle se dirigeait vers la porte pour quitter sa chambre, celui qui n'avait pas encore parlé l'attrapa violemment par le bras et la serra contre lui. Son cœur battait la chamade. Elle avait peur, très peur. Elle ne savait pas quoi faire, comment réagir. Sa mère avait essayé de l'attraper mais elle avait eu droit au même traitement que Caly à cause du deuxième homme. Seul son père restait libre. Des larmes commencèrent à couler le long des joues de Caly et son corps tout entier était désormais en proie aux tremblements. Elle essaya de s'échapper mais il la tenait beaucoup trop fort. Ses sanglots se faisaient plus bruyants, elle n'arrivait plus à respirer. Elle savait ce que c'était, une crise de panique. Elle en avait déjà fait une et elle sentait que cela revenait. Elle voulu prévenir sa mère mais rien ne sortait, ses sanglots étaient trop heurtés, l'air n'arrivait pas jusqu'à ses poumons et si personne ne la calmait elle allait finir par s'étouffer. L'homme qui la tenait sembla comprendre que quelque chose clochait et il s'agenouilla pour lui parler à l'oreille. Il avait une voix plus douce, presque rassurante ainsi murmurée, seul la main qui se baladait sur sa poitrine naissante l'empêchait d'écouter correctement ce qu'il lui disait. « Écoute ma jolie. Ton papa, il a fait des bêtises, de grosses bêtises et maintenant, il doit payer. C'est comme ça. Je suis désolé que tu es du participer à ça. Moi aussi j'ai une fille et je n'aimerais pas qu'elle voit cela. Alors tu vas fermer les yeux et te coller fort contre moi en te bouchant les oreilles OK ? Et puis quand ce sera fini je te le dirais. Alors calme toi, ça ne sert à rien de paniquer. Allez viens. » Il la positionna de façon à ce que la petite tête blonde rencontre son torse et la serra fort contre lui. Elle se calma petit à petit essayant de penser à des moments joyeux de leur existence. Elle se boucha les oreilles fort fort fort tout en sanglotant.

Au bout d'un moment, elle sentit qu'il la prenait dans ses bras pour la porter et comprit qu'ils sortaient de sa chambre. Elle n'avait pas envie de sortir de sa chambre, elle voulait dormir, juste dormir et se réveiller, ce n'était qu'un rêve, n'est ce pas ? Mais arrivé en bas, l'homme qui la tenait l'allongea sur le canapé avant de lui murmurer « Je suis désolé, Caly. Vraiment désolé. Je ne savais pas qu'il y avait une petite fille. Je sais que je viens de détruire ta vie mais je n'avais pas le choix. Reviens me voir un jour, reviens moi. Robin Lowell. Souviens toi Caly, souviens toi. » Lorsqu'elle se réveilla, elle était au commissariat dans les bras de sa mère. Le policier parlait de programme de protection des témoins. Elle ne prêtait qu'une attention minime à ce qu'il disait. Elle chercha son père des yeux mais ne le trouva pas. Immédiatement elle comprit ce qu'il s'était passé. Elle a enfouit sa tête dans le cou de sa mère et a pleuré sans bruit laissant la voix bourru du policier faire l'arrière son. « Désormais vous serez Patricia et Maya Fortenburry. Vous partirez demain pour les Etats-Unis où vous devrez commencer une nouvelle vie. Vous devrez faire très attention parce que nous ne pourrons pas vous surveillez vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Sachez que je suis désolé pour ce qui est arrivé à votre mari. Ça va aller, vous avez compris ? »

Le lendemain dans le train, sa mère lui prit la main et la regarda dans le bleu azur de ses yeux. « Je suis désolée pour ton père Maya. Désolée. » La petite blonde la regarda d'un regard plus grave et sans aucune hésitation lui répondit « Désolée pour qui ? »

✿✿ NE SOUPÇONNE PAS LES RÉPERCUTIONS QUE PEUVENT AVOIR LES DÉCISIONS. EN EN TUANT UN, IL EST POSSIBLE D'EN SAUVER DES CENTAINES. Maya quitta son appartement en claquant la porte, sa robe à moitié mise et ses chaussures dans une main. Elle était très en retard et ne pouvait pas vraiment se le permettre. Elle monta dans sa voiture et attacha ses talons aiguilles avant de démarrer direction un petit bar à l'autre bout de Miami. En sa garant, elle fouilla son sac à la recherche de son portable et composa un numéro tout en s'assurant que son maquillage n'avait pas coulé. Une sonnerie, deux sonneries ... la voix du répondeur résonna dans l'habitacle. Dieu merci, elle n'aurait pas à lui mentir en direct, elle n'était pas vraiment douée pour ça. « Ony c'est Maya. Je suis désolée mais il y a ce truc que j'ai pas fini et donc je vais pas pouvoir venir ce soir. Je suis désolée. Encore. Je te promet qu'après ce soir je te poserais plus jamais aucun lapin. M'en veut pas trop. Bisou. » Elle se sentait vraiment mal de lui faire ça mais elle n'avait pas le choix. Il fallait qu'elle en finisse avec cette histoire. Elle laissa ses affaires dans sa voiture prenant juste sa clé qu'elle glissa dans don soutien gorge et réajusta sa robe en sortant. Elle s'observa quelques secondes dans la vitrine d'à côté et n'avait pas grand chose à redire. Sa robe noire s'ajustait parfaitement à ses courbes plutôt alléchantes et le décolleté était joli sans être indécent. La longueur était parfaitement homologuée et mettait en valeur ses longues jambes bronzées. Elle serra un peu plus sa queue de cheval et poussa la porte pour entrer dans le bar. Cela faisait déjà une semaine qu'elle venait ici, tout les soirs. Comme d'habitude, elle s'installa à une table et commanda un verre de jus de pomme. Et comme tout les soirs de cette semaine, un homme brun, la quarantaine bien engagée, les cheveux grisonnants est venu la rejoindre quelques minutes plus tard. « Vous essayez de faire descendre les stocks de jus de fruit de ce bar ? » Elle n'avait en effet jamais pris un verre d'alcool dans cet établissement. Bien qu'elle s'adonne à ce genre de penchant de temps à autre, l'alcool n'étant pas sa boisson favorite elle se contente souvent d'un jus de fruit qu'elle savoure avec le plus grand des plaisirs. « Oui. » Elle lui adressa un sourire radieux en pensant à Ony. Où il devait être à présent mais surtout avec qui . Récemment, elle avait compris que ce qu'elle ressentait pour lui était plus qu'une simple amitié inébranlable. Elle l'aimait. C'était tout bête et pourtant si difficile à avouer. Elle était jalouse quand elle le voyait avec une autre femme. Devenait carrément agressive lorsque l'une d'entre elle venait à lui parler. Cela ne lui ressemblait pas du tout. Mais alors pas du tout. Il ne s'en était pas rendu compte, ou alors cachait très bien son jeu. Elle n'arrivait pas vraiment à savoir ce qu'il se passait de son côté. Mais de toute façon il allait bien falloir qu'il finisse par comprendre. Le brun en face d'elle la regardait fixement comme s'il attendait une réponse. Elle réfléchit quelques millièmes de secondes pour réussir à se souvenir de la question mais impossible. « Excusez moi ? » Il s'empourpra immédiatement et baissa les yeux comme s'il était gêné. Elle s'en voulut immédiatement de ne pas l'avoir écouté et lui accorda toute son attention. « Je suis vraiment désolée, c'est ma faute, je suis trop lunatique et il m'arrive parfois de m'évader sans faire attention aux gens autour de moi. » Il releva les yeux et les plongea dans ceux de Mélodie. Elle ressentit une légère gêne et un puissant sentiment de peur parcouru ses entrailles. Mais elle n'en laissa rien paraitre et affichait toujours ce sourire si mignon. « Je ... Je me demandais si éventuellement vous voudriez prendre un verre chez moi ? J'ai ... J'ai acheté du jus de fruit. » Elle accepta rapidement et ils quittèrent le bar. Elle récupéra sa voiture et le suivit jusqu'à chez lui. Prenant cette fois son sac, elle grimpa non sans difficulté les marches qui menait à son appartement. Ce dernier était assez luxueux. Pas très grand mais très confortable pour une personne seule. La décoration était uniforme et rendait le tout accueillant. Et sans autres préambule, alors qu'elle était en train de découvrir son salon, il l'attrapa par le bras, la retourna vers lui et l'embrassa. Sa première réaction aurait été de le repousser. Elle ne pensait pas à lui, il était charmant mais sans plus et surtout elle ressentait pour lui une haine incommensurable. Mais au final elle se laissa faire et passa la nuit dans ses bras.

Vers quatre heures du matin, elle attrapa son sac discrètement sans le réveiller et en sortit un poignard. Elle s'est alors assise sur lui pour le maitriser et a lentement avancer son arme vers le cou de son hôte. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait, elle était aveuglé par la haine, la colère, le chagrin. Elle n'avait encore jamais fait de mal à une mouche et ne se voyait pas faire pénétrer ce poignard dans sa gorge mais elle devait le faire. Pour elle, pour sa mère, pour lui. Des larmes silencieuses effleurèrent sa joue, son souffle se faisait de plus en plus heurté. Alors que la lame rencontrait à présent le cou du brun, il lui souffla « Ne fait pas ça Caly. Tu n'es pas un assassin. Tu n'es pas comme moi et cela ne te rendra pas plus heureuse, au contraire. » Elle marqua un temps d'arrêt. Comment avait-il pu la reconnaitre ? Se souvenir de son visage alors qu'elle avait presque dix ans de plus ? Il ouvrait à présent les yeux et avança lentement sa main vers sa main de libre et la serra. « Bien sur que je t'ai reconnu Caly. Jamais je n'ai oublié ton visage, jamais. Chaque nuits, je revois ton visage d'ange dans mes cauchemar, j'entends tes pleurs résonnaient inlassablement dans mes oreilles. Ce n'est pas parce que t'appelles désormais Maya que je n'allais pas me souvenir. Alors lâche ce couteau, lâche le. Fais le pour toi. Fais le pour moi. » Pour lui ? Pourquoi le lâcherait-elle pour lui ? Au contraire, elle appuya un peu plus et une goutte de sang perla dans l'obscurité du salon. Désormais, seuls ses pleurs étaient audibles, pas un bruit ne venait perturber le silence de cette nuit de pleine lune. Une coïncidence ? Un signe ? Elle ne savait pas. Elle était déjà déconnectée de la réalité lorsqu'il la fit basculer sur le lit prenant la place qu'elle occupait quelques secondes auparavant. Elle ne protesta pas lorsqu'il lui prit délicatement son poignard des mains, ne bougea pas lorsqu'il s'allongea à ses côtés pour la prendre dans ses bras, elle était déjà loin. Elle revivait chaque seconde de ce jour qui avait changé sa vie, de ce qu'elle avait vu ou inconsciemment entendu. Elle avait peur, elle était perdue. Elle avait l'impression d'être une poupée entre ses bras, une pauvre petite chose malheureuse qui ne sait pas comment avancer dans la vie. Elle fini par s'endormir au bout de quelques heures. A son réveil, elle était seule dans le canapé, ses affaires rassemblées sur la petite table. Au dessus du petit tas bien plié se trouvait une feuille de papier pliée en deux. Elle l'ouvrit et versa encore quelques larmes à la lecture. Elle s'habilla rapidement et partit sans se retourner.

Arrivée chez elle, elle cacha cette lettre derrière la photo de ses parents. Tout les jours, elle prend dix minutes pour la relire et se souvenir ; mais ce souvenir est aujourd'hui profondément enfoui et ne la torture plus. Elle connait chaque mot, chaque virgule de son phrasé par cœur mais pleure à chaque fois qu'elle la relit.

✿✿ UN JOUR LA MER AURA EMPORTE TOUT LE SABLE. LES OCÉANS S'ASSÈCHERONT ET LE SOLEIL S'ÉTEINDRA. MAIS QUAND CE JOUR VIENDRA JE T'AIMERAI ENCORE. MON AMOUR SERA ÉTERNEL
Chère Caly, je sais qu'aujourd'hui tu te fais appeler Maya mais je préfère ton vrai prénom, je te l'ai enlevé alors c'est la moindre des choses de te le rendre, ne serait-ce que pour quelques minutes. Je suis désolé, je suis vraiment désolé d'avoir gâché ta vie, d'avoir supprimé ton père. Je comprend ce que tu peux ressentir, cette haine viscérale que tu ne peux pas contrôler. Ils ont tué ma fille aussi, ma petite Charlotte. Je n'ai plus grand chose à faire en ce monde. Jusqu'à présent, j'essayais de veiller sur toi, sans doute pour me rattraper mais je sais désormais que tu t'en tireras très bien. Je t'ai observé tu sais, et tu gères parfaitement ta vie toute seule. Tes amis semblent fiables bien que je n'ai pas compris qui était exactement le garçon brun avec lequel tu es toujours fourré. Il me semble que tu l'aimes bien alors fonce, la vie est trop courte pour attendre le bon moment, tu le sais mieux que personne.
A partir d'aujourd'hui, je ne ferais plus parti de ta vie, je resterais un souvenir. Je m'en vais rejoindre ma fille. Alors je ne te demande pas de me pardonner, je sais que ce serait impensable, mais occupe toi de toi. Et trouve toi quelqu'un, quelqu'un de bien qui ne trempe dans aucune affaire louche.
Affectueusement, avec ton mon amour et mon ressentiment ; robin.

ANNA
bienvenue.je voudrais un lien.

Merci et avec grand plaisir pour le lien

William G. Salvatore a écrit:

Anh True Blood !
J'adore tes icon & j'aimerais bien que ce couple se concrétise ENFIN dans la série...

Welcome & Bonne Continuation pour ta Fiche !

+1

+1 aussi!!!! Aux chiottes Bill!

Re Bienvenue sur le forum alors (aa).

Merci à tous Et sur bill peut aller se rhabiller
Et j'ai fini ma fiche

Validééééé ! Good Game !