sitting, waiting, wishing • PV ; Mayleen

« Heal the world, make it a better place, for you and for me, and the entire human race. » Il devait être près de 23h30, j'étais confortablement assis sur un petit tronc d'arbre sur le sable de la plage en fredonnant ces quelques paroles de la chanson Heal the world, chanson de celui que nous appelons le roi de la musique pop. Si la mort de cet homme m'avait touchée ? Évidemment. Peut-être trouverez-vous tout ça étrange, mais sa mort fut quelque chose de dur pour moi, comme si un proche de mon entourage mourrait. Comme si Michael Jackson n'était pas qu'un simple chanteur ou simplement mon idol, comme si il était mon père, mon oncle ou mon frère. Je me souviens l'annonce de sa mort, j'étais chez moi et j'attendais quelques amis pour sortir en ville et j'ai entendu cette nouvelle à la télévision, à ce moment j'ai ressenti les sentiments que plusieurs ont eu lors de l'annonce du décès de l'autre roi de la musique ; Elvis Presley.

Bref, j'étais là, sur le bord de la mer à regarder à l'horizon et à écouter les paroles de la chansons mélangées avec le calme bruit de l'eau car ma musique n'était pas bien forte. Ce que je faisais sur cette plage pratiquement vide, à cette heure ? Eh bien j'attendais une amie ; Mayleen D. Lawrence. Nous ne nous étions pas vu depuis quelques semaines et avions donc prévus de nous rejoindre à la plage, lieu de plusieurs de nos rencontres. Je ne suis jamais véritablement parvenu à trouver les bons termes pour la relation que j'entretiens avec cette fille. Nous sommes amis, mais pas simplement amis. En fait, il y a un peu plus. Par là je veux dire qu'il y a un certain plus physique, nous avons une attirance physique l'un pour l'autre, mais personnellement je suis loin d'être amoureux d'elle. La première fois que nous avons eu une relation sexuelle ensemble, nous nous sommes jurés que c'était un erreur et que nous ne devions pas recommencer. Mais là est le problème, nous avons recommencés et chaque fois c'est pareil ; nous disons que c'était la dernière fois car ce n'est pas une relation seine mais chaque fois nous recommençons.

Cette fois, à l'intérieur de moi, je me disais que notre rencontre de ce soir n'était pas pour ça. En fait, elle n'était jamais pour ça mais le trois quart du temps, elle terminait comme ça. Ce soir, j'avais tout simplement envie de la revoir, de prendre de ses nouvelles. J'étais assis sur le tronc depuis un moment déjà et je décidai de me retirer de dessus le tronc d'arbre pour me coucher sur le sable fin en attendant l'arrivée de mon amie.