Solveig •• I WRITE THE BOOK OF MY LIFE ENDED

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SOLVEIG HOLLY RHODES
Solveig •• I WRITE THE BOOK OF MY LIFE ENDED 2j65s9s

Bonjours la « Populasse » ! Alors, comme ça il faut que je me présente à vous, pour que nous faisons plus amplement connaissance. Ouais, mais y a une petit problème ! Je n'aime pas trop de genre de discours et, si vous voulez en connaitre d'avantage sur moi, vous n'avez qu'à me contacter au 0800 ~~316 316 316~~ #SBAFF#. D'ailleurs, en quoi ça va vous avancer de connaitre mon nom ? Ce n'est que facultatif après tout. La Terre ne s'en portera pas plus mal si vous ne le connaissez pas. Ce n'est pas comme si vous allez m'appeler par ce dernier comme si j'étais votre bonne à tout faire. Mon nom de famille reflète ma nationalité, il n'y a pas plus « Ricain » que le mien. Confidence pour confidence, Rhodes ! Bah Rhodes quoi ? C'est mon nom bande de crétins sans cervelle. À l'inverse de mon nom de famille, mon prénom est un secret pour personne. N'en manquant pas une pour me faire remarquer que tout le monde me connait. J'apprécie mon prénom, il est simple et basique ; il n'y aucune équivoque de ce côté-là. Il m'a été attribuée par ma chère mère qui s'avérait être une inconditionnelle fanatique des prénoms russes. Jugez par vous-même, Solveig. Elle pensait peut-être que j'allais trouver mon Russe, l'homme à la fois séduisant et intelligent, mais elle s'est mise le doigt dans l'œil. Mon père, lui s'était contenté de me donner mon second prénom : Holly, comme la playmate ! Je n'ai pas à me plaindre, d'autre n'ont pas été gâtées par la nature. Bon voilà vous connaissez mon prénom, même si vous le connaissiez déjà. Adieu jeunesse éternelle et bonjour les rides qui apparaissent du jour au lendemain, elle n'est pas belle la vie, franchement ? Le temps où je faisais dans les couches, est loin derrière moi et, je peux à présent marcher toute seule et avoir des rapports. Dans un peu plus de onze ans j'aurai trente ans et dans un peu moins d'un an j'aurai vingt piges. L'avantage dans ce merdier c'est que j'ai vingt ans et toutes mes dents et c'est très important de le préciser pour celui qui va me rouler une galoche incessamment sous peu. Bon tadam mon âge n'a plus de secret pour vous, ô cher lecteur invétéré, assoiffés de découverte. Ah, j'allais oubliée moi être née 23 novembre 1990, toi comprendre ? Niveau étude, vous savez ce que c'est d'être une adolescente dans la fleure de l'âge ? Je n'avais pas la tête à étudier à l'époque. Mon univers c'était toute ma vie et mon univers c'était la musique. Bon mon père me serrait la vice de quoi je devais lui rapporter de bonnes notes, si je voulais espérer me retrouver un jour dans ce conservatoire. Vous êtes trop curieux, il s'agit d'un formulaire pour une demande d'emplois ou d'une inscription chez « Meetic » ? Nan, mais plus sérieusement, vous n'en avez pas marre avec vos questions qui ne servent strictement à rien sauf à me faire parler pour ne rien dire et, c'est que ça fonctionne ! De nouveau à quoi ça va vous servir de découvrir d'où je viens ? Je suis de Nashville dans Tennessee. Oui, oui, à la ferme !

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Le mot de la fin de mémé

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Solveig •• I WRITE THE BOOK OF MY LIFE ENDED 2gt6p3o

« today is my birthday

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année mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit ( 8 ans ) ● lieu nashville, tennessee, usa

Sugarfall

cher journal, 23 novembre 1998 :: 14h.

aujourd'hui, j'ai huit ans. On a fait une fête d'anniversaire costumée et j'ai eu le droit à une belle robe blanche et des ailes d'ange. Là-dedans je ressemblais à une petite poupée de porcelaine que mamie collectionnait dans sa vitrine Victorienne. Toute la famille me disait que j'étais la plus belle fille de toute la réception dans ce costume et, les déguisements de mes invités n'étaient pas mal non plus. Mon meilleur ami, Jaxhuem, lui, portait un costume du moyen-âge, un genre de soldat de la renaissance tandis que ma meilleure amie était vêtue d'une robe de princesse avec le diadème sur la tête et la baguette magique dans les mains. Nous avions invités tous mes camarades de ma primaire de Nashville et ils étaient tous venus, sans exception ... Même la personne que je détestais le plus au monde était là dans un drôle d'accoutrement. Le gâteau que j'avais préparé avec maman était drôlement délicieux. Fourré au chocolat et aux ... Je demanderais à maman et j'éditerais. J'ai reçu également une montagne de cadeaux qui étaient disposées sur notre table de jardin. Comme vous l'avez compris, je m'étais amusée comme une folle et j'avais participée à tous les jeux, que ce soit la course dans les sacs à patates, la construction d'une cabane, la course sans sac etc. ... Et, à la fin de la soirée, alors que tout le monde désertait ma fête, il y avait cet arbre : ce sublime arbre dans notre jardin : un gigantesque saule. Et, il y avait mon meilleur ami, qui grimpait à l'arbre à l'aide d'une corde à laquelle il s'hissait. À huit ans on manque cruellement de discernement et lorsque je l'ai vu monter ... Bah je suis montée. Remarquant que je le suivais, je me rappelle qu'il avait commencé à me crier dessus parce que c'était dangereux et vu que j'étais très têtue, il ne put pas m'empêcher de monter et se vit même obligé de me donner un coup de main pour que le pire n'arrive pas. Et me voilà qui surplombait tout le jardin et, avec des ailes en plus, un vrai petit oiseau. Et c'est là, que nos parents ont commencé à nous chercher. Bien évidemment, ils savaient parfaitement où nous nous

trouvions, mais je ne savais pas cela et du coup, toute cette recherche - puisqu'ils regardaient un peu partout - me faisait rire. Et Jaxhuem qui n'arrêtait pas de me dire « chuuuuuut » ; c'était très discret, tout à fait. Après une dizaine de minutes, ils se décidèrent tout de même à nous faire savoir qu'ils savaient où nous nous trouvions. Et je devais être la première à descendre = honneur aux plus jeunes et aux femmes, j'avais tout contre moi. Donc hop, on prend la corde et on arrive en bas où papa nous rattrape. Mes ailes sont tombées et, mon copain étant très délicat lorsqu'il descendit par cette corde = il y allait à toute vitesse ; se retrouvant avec les pieds dessus et moi, je suis tombée à la renverse étant partie pour les récupérer. Petit détails en effet, j'étais en dessous quand il a atterri, ce qui entraîna une projection sur le sol et une petite foulure au poignet. C'est à partir de ce jour que je suis devenue, dirons-nous, un genre de casse-cou super élaboré et c'est après ce jour que je suis devenue un as pour monter dans les arbres. Malgré cela, ce fut un des plus heureux anniversaire de ma vie, tous unis. Il est vrai que nous sommes une famille soudée, c'est ce que nous étions malgré les chamailleries, mais elles sont inévitables, c'est pour mieux se réconcilier ensuite.

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« accidents can change lifes

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année mille neuf cent deux mille deux (12 ans) ● lieu miami, floride, usa

Chamallow*

cher journal, 2 juillet 2002 :: 15h.

aujourd'hui, je me retrouve. J'ai la vaste impression que l'on m'a abandonné dans une poubelle devant le portail d'un monastère. Actuellement, aucun mot ne serait capable de définir ce que je ressens, moi-même, je ne trouve pas les mots. Ma maman, la chair de ma chair, ma génitrice, la personne avec qui on partageait le même sang, s'est éteinte hier. On nous l'a annoncé à huit heures et trente et une minute et trente secondes, plus précisément. Personne n'est éternelle, elle n'était pas éternelle, comme je ne le suis pas. Depuis l'annonce de sa maladie, je m'étais faite à l'idée de la perdre un jour, subitement et tragiquement. J'aurai aimé qu'elle connaisse ses petits enfants ainsi que son gendre et que ma mère découvre un peu plus le monde et son évolution. Avant son décès, je ne méprisais pas Dieu, mais ma foi s'était évaporée en même temps que l'amour que je portais à ma maman. Il me l'a arrachée trop tôt, je ne suis qu'une adolescente qui aura tôt ou tard besoin des conseils prodiguer par une mère. À qui je vais parler de mes problèmes de coeur à présent ? Qui va me cajoler quand j'en ressentirais l'envie ? Injustice ! Oui, c'est le mot qui désigne mon ressentis ... Sa maladie à eut raison d'elle et, j'étais loin de m'imaginer que s'aillait se terminer comme ça ! Mais merde, rendez-moi ma maman. Je ne suis pas prête à la perdre, ni à renoncer à elle. Je ne peux pas lui en vouloir de ne pas m'avoir prévenue ... Dès le début cette dernière m'a préparée à accepter ce qui devait arriver, les risques et l'évolution, je savais tout ça ! Mais, non comme une conne, je préférais vivre dans le déni. Pourquoi elle ? Pourquoi notre famille ? J'aurai tant aimée être à sa place, le pire pour un enfant est de perdre ses parents, alors que l'on a pas encore eut le temps de profiter d'eux pleinement. Si seulement, cela aurait pu se soigner qu'avec des antibiotiques ... Avec des « Si » on ne réinvente pas le monde ! Depuis la veille, je broie du noir. Noires sont devenues mes pensées et, plus aucune étoile scintille dans mes yeux. La dernière que j'avais connue ce sentiment, c'était lors de son séjour à l'hôpital. Trois ans s'étaient écoulés depuis sa dernière hospitalisation et, son état semblait s'améliorer, mais pour mieux rechuter par la suite. J'admirai sa persévérance et son envie de vaincre sa maladie. J'ai longtemps vécut des hauts et des bas dans ma vie que je comparais à un éternel grand huit. Malgré tout, j'ai l'impression d'être à une étape cruciale de ma vie, un point de non retour. Elle avait du mérite, toute sa vie, elle s'était battue contre une force qu'elle ne pouvait pas contrôler ; le destin. Ma mère à longtemps acquiescé ses symptôme sans broncher, mais elle a finalement craquée, incapable de

trouver la force nécessaire. De quoi, part un beau matin d'hiver, la veille de Noël, elle supplia mon père de ne pas la ranimer, si le pire devait arriver. Rien ne semble capable de combler mon lot de peine et de joie, de rire et de larmes. Exception fait que j'ai malgré tout trouvé ce petit quelque chose qui manquait à ma vie : mon père. Mais comme on dit, un seul être vous manque et tout vous semble dépeuplé ... Sans ma mère m'a vie n'est qu'un vaste néant. Après tant d'année de souffrance pour celle-ci, elle succomba à sa maladie. J'aurai aimée vous dire que cela à été facile pour moi et mon père, pour nous, mais ce n'était pas le cas. On a pas voulut aller contre la volonté de ma mère, c'est uniquement pour ça que l'on ne la pas ranimée ... Durant ses dernières minutes partager avec elle, nous avons ressassé le passé, dans mon esprit surgirent des souvenirs et des images. De belles images, des moments passés tous les trois. Lorsque son coeur s'était cessé de battre, j'eus les yeux fermés quand mon père s'avançait vers moi, inutile que mon père ne dise quoique se soit. Je savais bien qu'elle était décédée. Comme tout le monde s'en doutait. Comme l'infection virulente qui se déplace par tout le corps, s'y cachant du dehors pendant des années, puis en rompt soudain la peau pour rappeler à tous combien elle est laide. Une situation imagée. Vous pouvez pas savoir la douleur que j'ai ressentis, j'eus l'impression de recevoir un coup-de-poing dans la poitrine, un coup-de-poing qui s'y enfonçait. Après vous écrit tout ça, j'ai l'impression de porter un poids en moins sur mes épaules. Il était peut-être préférable pour elle de nous quitter du fait que plus les jours s'écoulèrent, plus son état empirait et inutile de vous faire un schéma. Entre aujourd'hui et hier, je n'ai pas cessée de passer de bras en bras et, noyée de preuve de tendresse. Personne ne pourra me comprendre.

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Dernière édition par Solveig H. Rhodes le Ven 6 Nov - 17:50, édité 29 fois

Invité

Solveig •• I WRITE THE BOOK OF MY LIFE ENDED 24zx9w3

« flowers can reborn

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année deux milles neuf ( 19 ans ) ● lieu miami, floride, usa

Cristalline

cher journal, 2 novembre :: 21h.

aujourd'hui, le soleil brille, les oiseaux chantent, et je semble avoir repris du poile de la bête. J'ai refais ma vie tout comme mon père. Depuis le décès de ma mère, mon père et moi, nous nous sommes énormément rapprochés. Nous avons une complicités que nul autre famille n'entretienne. Certains rituels s'étaient installés entre nous, comme le fait qui me chante une chanson pour que je m'endorme ou qu'il m'apporte une tasse de chocolat lorsque je me sens pas mon assiette. J'ai une demie sœur, dur à croire, hein ! Entre nous, ça n'a pas tout de suite collé, mais avec le temps on a appris à s'apprécier. Niveau étude, je suis comblée … Mon père m'a inscrite dans un conservatoire ou j'étudie la musique et je pratique de la guitare. J'ai retrouvée mon meilleur ami Jaxhuem ici, à New-York et notre complicité est toujours présente. Je suis sortie avec un mec qui m'a trompée pour ma demie sœur … Vous comprenez mieux pourquoi je ne l'ai pas aimé dès le début. Tout ça pour vous dire, qu'aucune cause n'est jamais perdue.

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Dernière édition par Solveig H. Rhodes le Ven 6 Nov - 17:51, édité 12 fois