(m&f) Once upon a time...

Une fois dehors, le jeune homme sembla bien plus à l'aise. Parlant de tout et de rien, mêlant éclats de rire et sourire colgate. Pourtant, Camille le trouvait d'autant plus agaçant. Cela venait surement du fait qu'il n'arrêtait pas de lui poser des questions embarrassantes, cela devait l'amuser de la voir mal à l'aise. << Alors, Camille, tu es donc vraiment une de ces filles à papa coincées et snob jusqu'au bout des ongles ? >> Elle se planta devant lui, à bouts de nerfs cette fois. << Et toi ? Tu es donc vraiment l'un de ces crétins et insipides fils d'aristos ?! Parce que tu en as tout l'air. Je ne sais pas à quoi tu joue depuis tout à l'heure, mais sache que je trouve ça totalement PUERIL! >> Pendant un instant, il parut l'air vexé, et la détermination et la colère de Camille se dégonflèrent comme des soufflets. Qu'avait elle osait dire à cet "ami de la famille"... Il changea soudainement d'expression facial, arborant un sourire en coin des plus irritant. << Attention Camille-Jolie, tu vas finir pas me faire pleurer. >> Camille-Jolie ? Ce type était véritablement à étrangler ! Dans un excès de rage, elle dû se contrôler pour ne pas lui coller un point dans la face. Après ça, ils rentrèrent et Louis et sa petite famille rentrèrent chez eux.

Au fur et à mesure Camille et Louis finirent par se rapprochés, un peu trop même. Au bout d'un certain temps tout de même, les deux jeunes gens finirent par se mettre ensemble. Il avait le pouvoir de la déridé, plus le temps passait, plus la fille bourgeoise disparaissait. Elle à commençait par des petits trucs sans réel importances en surface. Par exemple, se lâcher les cheveux, porter des jeans, sortir dans des bars... Et puis, elle à voulut entamer une scolarité normale, arrêter les cours à domicile et aller à la fac. Ses parents en eurent assez de voir leur fille peu à peu devenir "l'une des nombreuses filles de la rue", une fille normale en somme ; bien loin des diners mondain et des robes en soies toute la journée. Ils lui imposèrent donc un ultimatum. << Ecoute Camille, si tu ne quittes pas ce garçon, tu peux dire adieux ton argent, tes études, ton foyer et ta famille. >> Bien entendu, elle ne pouvait absolument pas se permettre de couper les pont avec ses parents, elle ne pouvait pas prendre le risque qu'ils lui coupent les vivres. [/list]

<< Je suis vraiment désolée Louis, tu sais que si ça n'avait tenue qu'à moi je serais toujours avec toi...>> Il la regarda sans broncher, mais avec un regard à fendre l'âme. << J'ai saisis, entre moi et l'argent...tu as choisis l'argent. Je suis un peu déçut Camille-Jolie, je te pensais différente, loin de cette putain de cage dorée. >> La violence des propos du jeune homme frappèrent Camille avec force et douleur. Comment pouvait-il résumé cette situation ainsi ? C'était beaucoup plus compliqué ! Comment ça se serait passer pour elle si ses parents lui avaient coupés les vivres....? << Comment peux tu dire des choses pareilles ? Tu sais très bien que je n'avais pas le choix ! Comment aurais-je fais sans l'argent de mes parents ? Mes études, qu'est-ce que t'en fais ? Et j'aurais vécut où ? Sous un pont ? >> Cette fois ci, les yeux de Louis lancèrent des éclairs, il était à présent en colère, certainement autant que Camille. << Mais qu'est ce que tu vas chercher comme excuses bidons ? Tu crois vraiment que je t'aurais laisser ? Tu penses que je n'aurais pas étais capable de t'aider ? Tes études, j'aurais demander à mes parents de les financées, ton toit, il aurait était prêt de moi, on aurait très bien plus vivre dans l'une des nombreuses résidences de mes parents. >> << Et j'aurais vécut au crochet de ta famille ? Réfléchis un peu avant de sortir des conneries pareilles ! On est simplement pas fais pour être ensemble ; je suis la fille "coincée et snob jusqu'au bout des ongles" alors que toi t'es "l'un de ces crétins et insipides fils d'aristos". On perd pas grand chose au fond, juste une petite amourette d'adolescence, la rupture n'est pas facile mais on oublieras très facilement ! >> Meutrie, elle s'auto-immunisait contre la douleur, allant jusqu'à raconter des immondices pareilles. Bien sûr que non, elle ne l'oublierait pas, il était bien plus qu'une simple amourette d'adolescence. << Puis ce que c'est ce que Mlle Camille Denver pense... Sur ce, j'ai plus grand chose à dire à part ... Aurevoir ?! >> Après ça il se retourna et partit, la laissant seule dans le parc de leur première vraie rencontre.