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 Tell me... everything - Deexon

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MessageSujet: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptySam 30 Jan - 18:29

Tell me... everything - Deexon 410 Tell me... everything - Deexon 2pteb0y
MARISSA AND DEEXON, tell me everything.


    Ce n'est pas comme dans les contes de fées où les histoires commencent toutes par "Il était une fois". Mais si je commençais par le commencement de cette étrange journée, ou même un peu par la veille pour bien se mettre dans l'ambiance. Hier c'était vendredi, dernière journée de boulot de la semaine et encore des connes en magasin. Tu vois c'est à ce moment là qu'on attend le weekend avec une furieuse impatience parce qu'on en peut plus du tout. Alors quand vient le moment tant attendu, je retourna chez moi. Me faire couler un bon bain chaud, verre de vodka orange en main et musique à me prélasser sagement. Je me fichais aussi pas mal de me faire surprendre par Deexon en train de m'adonner à ce genre de plaisir parce qu'un il serait déçu car la mousse me recouvrait totalement et de deux, ça n'a rien de dégradant pour moi. Enfin, il rêve pour le moment pour me voir nue à part en sous vêtements c'est tout. Quoique je ne crois pas qu'il y ait forcément de l'ambiguïté de sa part. De toute évidence, il est bien trop occupé à dépuceler le peu de vierges qu'il doit rester à Miami et faire un roulement alphabétique. J'exagère un peu bien sur, mais je ne pourrais pas trop dire quoique ce soit. Si je l'avais voulu, j'aurais du m'y prendre quand on était encore jeunes mais voilà j'étais trop timide et brusquement il a changé dès que je suis sortie avec mon premier petit-ami. Bref, dès que j'en eu terminé avec la salle de bain je m'étais séchée et j'avais enfilé des nouveaux sous vêtements coquins dont le prix fut économisé car vu la faiblesse de mon salaire, je ne pouvais que rarement me permettre des folies mais ça, c'était mon péché mignon. Contrairement à certaines qui raffolent de chaussures, de sacs à mains ou autre, moi ce sont les parrures en dessous des fringues. Notamment les soutiens-gorge. Après quoi j'enfila l'une des mes robes fétiches rouge, des sandales compensées et un léger maquillage sur le visage. Je n'aimais pas trop les artifices, je ne voulais pas non plus ressembler à une prostituée. Quoique parfois ça m'amuse de mettre un rouge à lèvres super voyant mais ce ne fut pas le cas, ces jours-ci juste du gloss merci! En boite, je retrouvais quelques amies donc ce fut de la vodka à volonté et d'autres cocktails à volonté. Je me suis déhanchée avec quelques garçons, j'ai du en allumer si ça se trouve mais je n'ai pas le souvenir d'avoir couché avec l'un d'entre eux. J'en sais trop rien, j'avais réellement trop bu. Je me rappelle même pas comment ma soirée a finit et comment je suis rentrée. Je sais juste que je suis fêtarde mais pour autant je n'ai pas l'habitude de prendre des cuites. Je me doute que cela n'a pas très bien fini sinon je saurais qui m'a ramené chez moi et je me serais pas réveillée dans cet état de fatigue excessive et une migraine mais aussi embarrassée... Je passe à la suite de mon anecdote là, non? Parce qu'honnêtement en plus je ne sais pas quelle heure il était lorsqu'on m'a sagement allongée sur le canapé avec une couverture pour me recouvrir.

    Vers dix heures du matin donc, j'étais encore dans les vappes et endormie en plein milieu du salon. Mon sommeil était assez lourd et à la fois agitée. En toute franchise, je faisais des rêves à tendance très érotiques et ils n'ont rien de très sages. Je ne pratique pas beaucoup, du genre à me faire plusieurs garçons dans la semaine ou dans le weekend. Bon je n'ai rien non plus contre les relations d'un soir avec le temps, je guéris de mon passé simplement je ne suis pas une fille facile. Et pas non plus une sainte. Mes pensées actuelles étaient donc des plus chaudes, je me tournais de tous les côtés et n'entendant évidemment pas ce qui se passait réellement dans l'appartement. Je distinguais très nettement le visage de mon partenaire dans cette histoire qui n'était autre que Deexon. Pour cause, il est bien foutu et j'en suis proche, très proche et amoureuse bien qu'il ne le remarque pas. Je le voyais quasiment nettement et je m'imaginais très bien aussi dans la scène puisque mon corps je le connais parfaitement. Oui, je voyais bien les détails. Cela n'avait rien de pornographique pour autant, attention c'était érotique. Très, très chaud mais pas vulgaire et pourtant je me choque facilement. Il était donc derrière moi, nu évidemment bien que je voyais pas son sexe masculin. Nous étions en train de coucher ensemble, du moins je devais le prendre comme ça car je ne pense pas que mes sentiments soient partagés, il ne me voit que comme sa meilleure amie. J'étais donc devant lui forcément, de dos et il me faisait du bien. Je dois avouer, que j'avais l'air de prendre du plaisir comme je n'en avais jamais pris. Sa façon de faire semblait tout à fait excellente, avec sa carrure d'athlète il bouge vraiment à merveille. Ses mains étaient plaquées à ma poitrine principalement. Les caressant, puis descendant un peu. Les miennes à ses cuisses, tantôt passant par derrière car il a une paire de fesses, mon dieu! Trop bien musclées, quoique tout son corps est comme ça en fait, il en prend vraiment soin. J'étais donc aux anges et on faisait surement pas mal de bruits. Des petits sons qui témoignent d'un plaisir inoui. Et c'est là, qu'inconsciemment ne réalisant pas que ce n'était pas ce qui se passait chez nous mais que j'étais justement dans mes nuages que machinalement, je parlais dans mon sommeil. Enfin quand je dis parler, les "humm, oh oui.." et d'autres petits sons que je sortis sans savoir qu'il était à proximité et qu'il pouvait très bien entendre. A vrai dire, c'est pas ça qui était gênant parce que c'est humain non de faire ce genre de rêves érotiques de temps à autre. D'autant que lui quand il ramène ses conquêtes, il n'est pas discret et cela me fait de la peine de les entendre autant s'amuser et prendre du bon temps. Le problème étant que entre quelques "humm", quelques "encore" ou "oh oui" qui devait pas mal l'amuser s'il était dans les parages, j'eus le malheur de prononcer son prénom. Deexon, décidément! Il m'obsédait vraiment celui-là. Et je ne le dis pas qu'une fois. Ah, des fois mon esprit me joue de sales tours! Après le dernier, "Deexon j'adore" car ce fut la dernière phrase, je me réveilla en sursaut. Et manque de bol, je me rendis compte que je l'avais dit vraiment assez fort et qu'en plus, il se trouvait juste à côté de moi avec un café à la main et un sourire vicieux sur les lèvres. J'étais morte de honte! J'attrapa l'oreiller en dessous de mon corps et j'enfonça ma tête dedans. Et je lui adressa la parole en étant toujours couverte.

    - Bonjour, Deexon!


    J'aurais volontiers fui à des kilomètres, je ne savais vraiment pas où me mettre. Qu'il me surprenne à cause d'un rêve érotique est déjà perturbant alors en ayant prononcé son prénom en plus... J'avais du mal à le regarder, je devais être rouge comme pas possible donc la raison pour laquelle le coussin recouvrait toujours mon visage. En plus d'habitude l'odeur du café est faite pour me tenter, mais j'avais quelques peu la nausée. Je garda le truc sur ma tête, le temps de me relever et en fait je courrus à la salle de bain pour me vider l'estomac. Glamour ça, après avoir murmurer toutes ces choses à son attention. Je me passais un gout de gant et je reviens au salon. J'étais pétrifiée pour tout dire.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptySam 30 Jan - 19:51

    La vie était parfois faite de surprise, de bonnes surprises. C’est exactement ce que j’étais en train de me dire lorsque j’entendis les petits cris de ma tigresse préférée. Mais avant de vous expliquer cette histoire loufoque pourquoi ne pas revenir sur le passé, enfin pas trop non plus, juste la veille. Il est mieux d’en savoir un peu plus pour comprendre mon état de béatitude face à ce moment gênant pour ma meilleure amie. La veille marquait le début du week-end et croyez moi, même si j’adore mon boulot, j’avais grand besoin de m’amuser et d’oublier un peu les caprices de mes clientes. Il faut dire qu’on m’avait donné quelques responsabilités en plus, j’étais maintenant en charge de la partie aquagym. Ok, pas de problème, cela ne me dérangeait pas. Mais bon, quelques fois, les petites mamies me tapaient sur le système. Ce début de week-end s’annonçait donc comme un regain d’oxygène. J’avais tout un programme en tête, je passerais vite fait à l’appart pour me prendre une douche et me préparer pour une nuit de folie. J’avais décidé d’aller en boite pour draguer un peu et finir ma soirée dans les bras d’une jolie fille. Plutôt pas mal comme programme non ? En tout cas, moi j’en salivais d’avance. Quand j’étais repassé à l’appartement, j’avais croisé ma bestoune et franchement, elle était à tomber par terre. Bien sur, je n’allais pas lui dire, je préférais me terre et la charrier sur la taille de sa robe. Une fois nos petites chamailleries terminées, je fila sous la douche. Je ne mis pas plus de 15 minutes, il faut dire que j’avais hâte de me retrouver sur la piste de danse à danser coller serrer avec une déesse. Je finis tout de même par m’habiller d’un simple jean avec une chemise noire. Je laissa les deux premiers boutons ouverts pour attirer l’attention. Une fois prêt, il était tant pour moi de me diriger vers la boite la plus branchée de la ville. Autant vous dire que ma soirée fut des plus sensuelles. Après avoir but quelques verres, j’avais rencontré une fille, sexy était un euphémisme en ce qui la concernait. J’étais plus que chaud et vu comment elle m’embrassait, elle l’était elle aussi. Il était temps pour nous de nous éclipser dans un endroit plus intime. Cette fois-ci, j’avais décidé de me laisser tenter et d’aller au domicile de cette demoiselle. Je ne vais pas vous faire de dessins, on passa quelques heures à apprendre à se connaitre d’une façon plus intime. C’était bien plus intéressant que d’enfiler des perles et j’en avais bien besoin. J’avais besoin de sentir les jambes d’une femme s’enrouler autour de moi et surtout de sentir son souffle chaud sur ma peau. C’était sensuel et chaud, mais après tout, j’étais comme ça. Je ne m’en cachais pas et puis c’était si bon que je ne pouvais résister à la tentation. Après ces longues minutes de plaisir intense, je m’étais affalé quelques minutes sur son lit, totalement en transe. Mon intention n’était vraiment pas de m’encrer ici, je décida donc après avoir profité d’un repos bien mérité qu’il était temps pour moi de retourner chez moi. Un dernier baiser et le tour était joué. Une fois rentrée à la maison, je pris tout de même une bonne douche et hop direction mon lit pour une bonne nuit de sommeil.

    Voilà comment c’était passée ma soirée, mais c’était loin d’être une surprise. C’était d’ailleurs devenu une routine pour moi. Mais bon, non loin de me plaindre, j’aime ma vie et surtout comment je la mène. Je prends du plaisir là où il y en a et pas de prises de tête, donc que demander de mieux. Ce matin, je me leva avec la tête enfarinée, il faut dire que le réveil n’avait pas été facile. Mais bon, j’aurais toute la journée pour me reposer. Le temps de m’étirer quelques secondes et j’étais fin prêt pour me diriger vers la cuisine et me prendre un bon café. Je fus quelque peu surpris lorsque mes yeux se portèrent sur Marissa, elle était allongée sur le canapé avec une couverture sur elle. Elle avait du passer une soirée mouvementée pour ne pas avoir trouvé le chemin de sa chambre. Je ne pu réprimé un petit sourire en la voyant, elle était si belle. Mais ce sourire se transforma rapidement en petit rire lorsque je l’entendit gémir. Pas besoin d’en entendre plus, le rêve qu’elle était entrain de faire lui faisait un effet de fou. Franchement, c’était plutôt drôle de surprendre sa meilleure amie entrain de faire un rêve érotique. En tout cas, j’étais amusé par la situation. Je me demandais d’ailleurs qui pouvait bien lui donner autant de plaisir. Une fois dans la cuisine, je me fis couler un café tout en mangeant un morceau de pain. Je n’avais pas très faim alors un morceau de pain ferait l’affaire. Mon café était prêt, je repris donc ma course vers ma chambre ne me doutant pas de ce que j’entendrais. De retour dans le salon, Marissa était toujours entrain de gémir de plaisir. Mais là c’était différent, j’entendis clairement mon prénom. Alors elle était entrain de rêver de moi ? Cette idée me chamboula. Comment pouvait-elle faire ce genre de rêve en pensant à moi… Certes je suis un beau mec, mais je ne pensais pas qu’elle pouvait imaginer des trucs pareils. J’étais troublé face à cette révélation, mes sentiments venaient de me revenir en pleine figure. C’est à ce moment là qu’elle se réveilla d’un bond. Elle se rendit rapidement compte de ma présence et se cacha d’un coussin. Elle était gênée et moi aussi à vrai dire. Je ne savais pas comment réagir, me faire griller ou alors prendre ça à la rigolade. Je me secoua la tête et opta pour la seconde option. Je me mis à rire en la voyant toujours cachée sous son coussin. Elle avait tout de même réussi à me dire bonjour avant de jouer à cache-cache. Je rigolais toujours lorsqu’elle se précipita vers les toilettes pour vomir. Le temps qu’elle passa dans la salle de bain me permis de m’assoir sur le canapé et de boire quelques gorgées de mon café. En la voyant arriver vers moi, je lui posa cette simple question avec un sourire moqueur.

      « Et bien dit moi c’était chaud non ? »

    Je me mis à rire en espérant détendre l’atmosphère, après tout ce n’était qu’un rêve érotique, cela ne voulait rien dire. Enfin, c’est-ce que j’essayais de me persuader. Je n’osais imaginer le contraire. Je n’avais pu m’empêcher de sourire en entendant mon prénom. Il faut dire que je suis fou amoureux de cette fille depuis le collège. Vous allez me dire, mais pourquoi tu ne te bouges pas le cul et que tu ne lui dit pas tes sentiments ? Et bien la réponse est toute simple, cette fille que j’aime tant m’a quand même brisé le cœur, même si elle ne le sait pas. Je sais, vous ne comprenez pas pourquoi. Pour faire simple, au moment où j’allais me jeter dans la gueule du loup et lui dire que je voulais être bien plus qu’un ami pour elle, c’était il y a bien longtemps maintenant. Et bien, elle était tout simplement bien trop occupée à embrasser un autre mec. J’étais jeune mais totalement amoureux, voilà la raison de mon cœur brisé. Alors comprenez-moi, même si je l’aime plus que tout, je ne veux pas connaitre cette sensation de mal être encore une fois. Voilà pourquoi je préfère prendre ce rêve à la rigolade au lien de l’embrasser tendrement. Et puis, c’est qu’un rêve, le jour où elle me diras je t’aime, peut être que je ne me cacherais pas derrière des plaisanteries débiles.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptySam 30 Jan - 22:22

    Mon estomac m'avait interrompu à temps. Quoique ce ne fut pas une bonne chose loin de là, à peine après lui avoir dit bonjour quelque peu cachée par un coussin et complètement déroutée, petit tête à tête avec les toilettes dans la salle de bain. Et bien, pour avoir bu j'avais pas été le moins du monde raisonnable alors. Enfin ça peut arriver à n'importe qui ces choses-là, je n'allais pas me prendre la tête pour ça et la prochaine fois je ferais attention. Au passage puisque j'étais là, j'en profita pour me recoiffer vite fait, mes cheveux ne sont pas compliqués à démêler et par chance; ils n'étaient pas trop mal pour une fille qui vient de se réveiller et en plus mal en point. Quand à mon maquillage, une chance pour moi je n'avais pas trop abusé dessus. Je n'avais plus une trace de gloss sur mes lèvres et juste le trait au crayon noir en dessous de mes yeux qui avait un peu filé mais je n'étais pas laide. En toute modestie, je restais tout de même très mignonne et heureusement vu que Deexon me voyait ainsi. Je démaquillais ça à l'express avec un coton, une lotion et ni vu ni connu, plus de traces de ma soirée de débauche. Bien que tout de même il n'était pas con et l'avait remarqué, mais nous sommes des fêtards et on l'assume. Je n'avais pas mis si longtemps que ça du coup, je retourna affronter son air moqueur. Je le savais d'avance, Deexon allait me charrier et il y avait de quoi au fond. A peine je revenais, qu'il me demandait en plaisantant et en riant si c'était chaud. J'aurais bien pris l'un des coussins pour lui lancer à la figure; seulement voilà monsieur avait encore son café dans les mains. Il avait l'air de prendre mon rêve érotique à la légère, pourtant il était le sujet principal... du moins nous étions deux dedans. Et nous nous amusions beaucoup, je soupira. Quel beau rêve n'empêche, dommage qu'il faut revenir à la réalité. Je repris mes esprits avant de lui répondre, il voulait jouer la carte de l'humour? D'accord on allait jouer et on allait rire. Je n'étais pas encore assise mais debout, appuyée doucement sur le canapé et avec un bon mal de tête pour me tenir compagnie. Je traina donc dans la cuisine qui est assez ouverte sur le salon et lui répondit du tac au tac, je n'allais pas me défiler si vite. Je pris en même temps un verre situé d'ailleurs sur la plus haute étagère. Non mais quelle idée au passage de le placer à cet endroit là, lui il est sans doute très grand, mais moi ce n'est pas du tout mon cas mais revenons-en à ce que je lui sortit:

    - Hum chaud? Nan, nan. J'ai connu mieux en fait. Disons que c'était pas trop mal.

    Je remplis le verre avec de l'eau minérale et chercha le tube d'aspirine. Pas trop mal, la bonne blague. C'était magnifique, un pur fantasme dont je rêve qu'il devienne réalité un jour. Enfin la seule raison pour que cela devienne réel, ce serait que notre amitié dérape et je me connais, mes sentiments bouillonnent ça devrait exploser un jour. Je comprend toujours pas comment je fais pour les garder en moi, c'est tellement pas Deexon d'avoir une histoire sérieuse... Il se moquerait bien de moi en sachant la vérité, ou bien il serait compatissant avec la pauvre petite Marissa qui cherche a avoir son meilleur ami comme son véritable mec parce qu'il est le seul à se préoccuper d'elle. Enfin je ne veux pas de pitié non plus! Je sais, à vingt quatre ans c'est puéril de ne rien dire et de me comporter comme une adolescente. Je l'aime oui et il ne le saura pas tout de suite, peut être que si? En fait, j'ai tellement la trouille d'être rejetée. Je crois que je ne le supporterait pas donc je me tais. Et j'attends, voir s'il se case ce que j'espère ne se produira jamais parce que j'en serais malade. Ou qu'un autre s'intéresse à moi, mais dans ce cas je me dis que je ne l'aimerais pas de la même manière que lui. Quelque part je suis toujours une petite fille, j'ai beau avoir un corps de jeune femme à faire tomber à la renverse certains mecs, je n'en reste pas moins quelqu'un qui aime s'amuser mais qui est timide quoique parfois avec des réactions étranges, je dois admettre que piquer la glace de Deexon lorsqu'il était gamin ça a de quoi surprendre, mais j'aimais prendre des risques je crois. Je m'installa sur le canapé avec ma mixture en main pour soulager ce chaos dans ma tête et ailleurs, étrangement je n'avais pas envie de café bien que j'en fais une véritable addiction, comme ça se comprend après une soirée mouvementée. Je fis un léger petit sourire, combien de temps je tiendrais face à ce petit jeu et comment le prenait-il vraiment? Car il a beau déconner et il a du aussi bien s'en amuser mais c'est pas sain non de rêver de ce genre de choses entre meilleurs amis et colocataires? Je ne pense pas et lui avec toutes ses conquêtes, je ne crois pas qu'il ait déjà fantasmé sur moi dans ses rêves. Bon bien sur, il a pas nié le fait qu'il aime mater mon corps quoiqu'il ne l'a jamais dit comme ça mais le genre moqueur quoi. Bref comme tous les mecs, les filles nues il va pas cracher dessus à moins que ce soit des thons mais là n'est pas le propos. A ce que je vois, la discussion était donc lancée sur mon fantasme... mauvaise passe à passer mais le tout étant de prendre les choses avec humour c'est ce que j'avais fait. Du moment que cela ne dérivait pas en trop personnel du style dans quelle position nous nous trouvions, quel endroit etc. Enfin ça le concernait aussi un peu quelque part mais je ne voulais pas que ça aille trop loin. Tout de même mon superman, il a un tel sex appeal. Je suis d'ailleurs toute perturbée maintenant mais je m'efforce de ne pas en montrer le moindre signe.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptySam 30 Jan - 23:18

    Je peux vous dire que j’ai toujours été fou de cette fille. Du moins, je ne le savais pas avant ce fameux jeu de la bouteille. Ce baiser si délicat et court m’avait chamboulé à un tel point que mon monde s’écroulait sans me demander mon avis. Bien sur, cette révélation m’avait fait prendre conscience de ce que je voulais, c’est simple, je veux être le petit ami de Marissa. Mais la vie m’avait rapidement fait redescendre de mon petit nuage quand je l’ai surpris le lendemain dans les couloirs du collège, elle était tout simplement dans les bras d’un autre. Cette vision marqua un changement brutal en moi. Depuis ce jour, j’étais devenu un véritable salaud qui ne se souciait en aucun cas des dégâts qu’il causait. J’étais un nouvel homme, un homme à femmes et ça me convenait. Du moins, j’essayais de m’en persuader. Pourtant, le départ de Marissa eut l’effet d’un boomerang. Mes sentiments m’explosèrent à la figure, je ne pouvais pas l’abandonner et encore moins imaginer ma vie sans elle. Et pourtant, elle en avait fait des choses contre moi, un vol de glace, un cœur brise et pourtant, je l’aime toujours autant. C’est toutes ces choses qui ont fait que j’ai pris le premier billet d’avion pour la rejoindre. Et nous voici maintenant à Miami, une ville magnifique où je repris mes bonnes vieilles habitudes. Lesquelles ? Et bien les soirées et surtout les coups d’un soir. Une attitude qui ne réjouissait pas ma nouvelle colocataire. Et oui, Marissa était tolérante mais tout de même, elle n’acceptait pas les nombreuses visites nocturnes. Elle ne disait rien mais je le savais bien, du coup, j’essayais de limiter la casse en allant le plus souvent chez mes conquêtes ou alors en faisant le moins de bruit possible. D’ailleurs, c’Est-ce que j’avais fait cette nuit, je ne voulais pas lui imposer les allés et venus des filles que je convoitais. Du coup, ma soirée s’était passée dans le lit d’une fille plus qu’agréable. Mais j’arrête de me répéter. Où j’en étais ? Ah oui, au rêve érotique de ma tigresse préférée. Un rêve d’ailleurs où j’étais l’acteur principal, enfin avec elle quoi. Bah oui, j’en étais sur étant donné que j’avais entendu distinctement mon prénom. Quelle douce attention et surtout quel bonheur de l’entendre dire mon prénom dans de telles circonstances. J’aimerais d’ailleurs qu’elle le dise en réalité. Combien de fois je m’étais imaginé des scènes aussi chaudes que son rêve, dans la salle de bain, dans le salon ou tout simplement dans mon lit. Mais tout ça, je le gardais bien enfui au fin fond de mon esprit. J’étais sur qu’elle ne voulait qu’une franche amitié entre nous et je ne voulais pas la briser à cause de mes sentiments. C’était juste pas possible, je préférais cacher mes sentiments et la voir tous les jours plutôt que lui dire et qu’elle se barre en courant. Mais en tout cas, ce petit rêve avait réveillé en moi de doux rêves. Mais je préférais lui montrer que je prenais ça à la rigolade plutôt que de le prendre au sérieux. D’ailleurs ma seule réaction fut de lui demander si ça avait été chaud. Elle me répondit de la cuisine que c’était pas trop mal mais qu’elle avait connu mieux. J’avais ma petite idée pour me venger et tourner encore plus le sujet à la dérision ou pas d’ailleurs. Je savais que mes intentions pourraient peut être me faire déraper mais qu’importe, j’aimais jouer avec le feux.

    J’avais donc mon plan en tête, mais pour cela, il fallait attendre que Marissa revienne dans le salon. Pendant ce temps, je pris le temps de boire tranquillement mon café. D’ailleurs, ça me fit un bien fou. J’aime le café, d’ailleurs, avec Marissa, c’est un de nos points communs, deux véritables addicts de Starbuck. Je venais donc de terminer mon café et je posa la tasse sur la table basse. J’attendais avec impatience le retour de ma bestoune. Heureusement, elle ne mit pas longtemps à revenir. Une fois assise sur le canapé, je pus mettre à bien mon petit plan. Je m’approcha lentement de Marissa et je commença à lui effleuré le bras. Je finis par passer une de mes jambes au dessus de ses jambes. Je n’allais pas lui grimper dessus mais tout de même, je me mettrais au dessus d’elle pour avoir une position plus intéressante. Je voulais lui montrer à quel point son rêve devait être chaud. Une fois au dessus de la jolie blondinette, je finis par lui murmurer de façon plus que sensuelle.

      « - Je suis sur que j’étais entrain de faire ça… »

    Je continuais de parcourir ses bras de mes mains dans des caresses bien trop sensuelles entre deux amis. Mais je m’en fichais, je voulais voir si cette sensation elle l’avait connu durant son rêve. Après avoir finit de dire ma phrase dans un souffle chaud, je vint déposer lentement mes lèvres sur son cou. Ce baiser m’électrisa comme jamais. C’était sur, je voulais gouter à cette peau si savoureuse. Bien sur, je ne cèderais pas à la tentation. Je tenais trop à notre amitié pour ça, je voulais juste m’amuser. Une fois ce baiser terminé, je fis descendre mes mains sur son ventre. Elle ne s’attendrait surement pas à ça mais en tout cas, la surprise n’en sera que plus délectable. En tout cas, j’espérais qu’elle ne le prendrais pas mal. Après tout, elle ne me voyait que comme un ami alors pourquoi avoir peur d’une petite blague de rien du tout. J’avais toujours mes lèvres près de son cou. D’ailleurs ce cou devenait de plus en plus tentateur pour moi. J’étais entrain de me mettre dans une position délicate et pourtant je ne voulais pas arrêter. J’avais envie d’aller bien plus loin, de gouter aux lèvres pulpeuses de Marissa. En gros, ma vision de la réalité était entrain de basculer lentement vers un monde de semi-conscience, un monde où je pouvais vivre mon amour sans avoir peur de souffrir. Je restais dans cette position quelques secondes sans plus bouger. Il fallait impérativement que je me reprenne si je ne voulais pas me faire griller. Sans prévenir, un éclair de conscience me revint et je pus me reprendre à temps. J’en profita donc pour commencer à la chatouiller. J’avais bien failli me bruler les ailes à vouloir jouer avec le feu. Mais au moins, j’aurais pu ne serait-ce que quelques instants la caresser et embrasser sa peau si douce. J’étais fou de cette fille, mais pourquoi je n’arrivais pas à lui dire. Je ne voulais plus ressentir cette souffrance. Pourtant, je souffrais tout autant. Mais ça, je le voulais bien.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyDim 31 Jan - 0:46

    "Je te hais Deexon, je te hais passionnément, je te hais à la folie. Je hais ce que je ressens pour toi et je déteste jouer la carte de l'ambiguïté." C'est ce que je pense, à chaque minute, à chaque seconde. Je sais pas pourquoi je trouve le moyen d'être si amoureuse de lui, je sais que c'est un homme à femmes et qu'elles le veulent toutes. Je déteste ce qu'il ramène à la maison comme nanas délurées, je les déteste elle aussi. Je le hais pour tous les bruits que j'entends aussi, je le hais également lorsqu'il n'est pas à la maison parce que je sais ce qu'il fait même si je ne sais pas où et avec qui. En gros je ne supporte plus l'influence qu'il a sur moi, pourtant c'est différent quand il s'agit de moi. Il me vient volontiers en aide, il est plus tendre que jamais mais il ne me désire pas. J'ai le droit à ses lèvres sur mes joues et puis c'est tout, j'ai le droit d'être dans ses bras mais pas trop longtemps pour ne pas que ça dérape. Et le reste, dans tout ça plus rien.

    "Pourquoi je me sens si coupable de devoir tout te confier puisque lorsque tu le fais en retour je dois autant souffrir?" Je hais son comportement, son attitude et je ne savais pas d'ailleurs que cela allait empirer de part le fait d'avoir fait un rêve érotique à son sujet. Ce n'était pas bien malin de m'être écroulée sur le canapé complètement ivre, je pouvais pas non plus prévoir que j'allais parler dans mon sommeil. Je m'en voulais malgré moi que son prénom soit sortit de ma bouche. Je suis partie il y a quelques années déjà, j'en pouvais plus de ma vie à Londres et j'avais le cœur fendu. Les hommes me dégoutaient tous, il collectionne aussi les filles et ça m'a décidé à m'éloigner de lui. Je sais très bien qu'en revanche, lui rien à voir pour rien au monde il irait jusqu'à violer si une femme refusait de coucher avec. Non Deexon, heureusement il n'est pas comme ça. Mais tous les mecs me faisait vomir et ce n'est pas qu'une manière de parler alors quand ton meilleur ami pour lequel tu développe des sentiments au fond joue avec d'autres, tu n'as plus qu'à prendre le large et t'en aller.

    Il m'a retrouvée en demandant où j'étais à mes parents, mais à quoi bon? Pour une question d'amitié me rejoindre à l'autre bout du monde, avec le recul je trouve ça énorme. Faire quoi? Me réconforter de quelque chose que je le lui dirais jamais? Oui j'ai été souillée, par ce même mec avec qui je sortais au collège enfin c'était le seul d'ailleurs. Et je veux pas qu'il le sache, il pourrait bien le tuer pour ce qu'il a fait. Là il est en prison, c'est pas plus mal. Le problème étant quand il en sortira... Mais reprenons-là où j'en étais.

    Je voulais jouer verbalement en le taquinant et rien de plus sauf que cela n'a pas vraiment du lui plaire. Deexon, je le connais il faut pas trop titiller son ego. C'est un tombeur, un étalon et qu'on lui résiste ça l'intrigue en général mais venant de moi c'est plus dans le sens du style "Non, elle a osé me dire ça?" Et après nous partons dans des petites vannes et des piques. Je ne savais pas que cette fois, il se mettrait à agir. Je sentis donc qu'il était silencieux et qu'il avait un plan en tête mais tout d'abord l'essentiel: finir son café. Je compris pas son manège lorsque soudainement il se rapprocha de moi et m'effleura le bras. Je fronça les sourcils et encore après il passa une de ses jambes sur moi et il se mit à murmurer quelques mots... Non mais il veut que je lui colle une gifle celui-là? Il va trop loin. C'est fou ce qu'il peut être insupportable quand il s'y met. Le délire ne s'arrêtait pas là en plus, je restais figée. Je ne savais trop comment réagir, j'étais pas vraiment dans mon assiette aussi. Je dois avouer que oui, ses caresses me firent néanmoins pas mal de frissons malgré tout. Mais il abusa de ma patience en collant ses lèvres à mon cou. Que cherche t-il, que je prenne la fuite? Espèce de sale... Il descendit aussi ses mains sur mon ventre, ohoh jusqu'où allait-il aller comme ça et sans rien me dire en plus. Et soudainement il se mit à me chatouiller et moi à rire aux éclats comme une petite fille. Oui je suis très sensible et il le sait très bien. Certaines savent se contrôler lorsque les garçons font ça, au fil des années mais moi en revanche je ne sais toujours pas me maitriser. Cela ne veut pas dire que je supporte et tout ce qui s'était passé quelques secondes auparavant, ben j'avais limite envie de mettre mon petit poing tout fragile dans sa figure s'il s'avisait de recommencer; quoique la vengeance entraine la vengeance. Mouahahahaha, rire diabolique digne de celui de windows live messenger. Je me dégagea de lui et je marqua un pouce pour faire signe d'arrêter, un peu comme quand on est à l'école. J'allais mettre ma stratégie en place, tu veux jouer? On va encore jouer et tu vas voir de quelle manière...

    Je me rapprocha lentement de lui, nous étions debout et non loin du lieu "du crime", du moins du péché que j'osais commettre en rêve. Je fis comme dans mon rêve; je me colla à lui en étant de dos. J'allais le punir en lui faisant le même coup que tous les mecs en boite de nuit en le chauffant et l'allumant, juste pour vérifier que mon charme fonctionne bien. Je plaqua mes mains sur ses jambes et je me mis à bouger en lui avouant.

    - En fait, hum tu vois on était plutôt comme ça dans le rêve et remet ta tête dans le creux de mon cou et sur mon épaule, penche toi un peu et tu comprendras. ça donnait quelque chose comme ça, c'était assez intense, bon j'aurais pu avoir quelqu'un de plus sexy ou autre mais tu faisais l'affaire.

    C'était dangereux pour moi aussi de le tenter comme ça, il allait sacrément me faire la gueule par la suite mais voilà il l'avait chercher en posant ses lèvres sur moi et mettant ses mains partout sur mon corps. J'allais largement plus loin cette fois.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyDim 31 Jan - 2:10

    L’amour ça fait si mal que j’ai décidé de ne plus le chercher. Pourtant, l’amour je l’ai en face de moi depuis toujours. Il est à porté de main et je ne fais rien. Pourquoi ? Parce que c’est comme ça, je ne veux pas souffrir à nouveau alors que passer d’une fille à l’autre c’est si bien. C’est comme ça, c’est ma nature et je ne veux pas changer. On me prend comme je suis avec mes qualités et mes défauts. Si il y en a bien une qui connait bien mes défauts et qui les accepte c’est Marissa. Cette blondinette m’a fait chavirer le cœur avant même que je m’en aperçoive. Pourtant, je n’ose déclarer ma flamme de peur de souffrir à nouveau. C’est bête à dire, mais l’amitié me convient plutôt que de la perdre. Pourtant l’amour m’avait eu par surprise à plusieurs reprises. Et oui, déjà à cause de ce maudit baiser, mais en plus, il avait fallu que cette chère Marissa prenne la poudre d’escampette sans même me prévenir. J’étais fou de rage le jour où j’ai appris son départ et croyez moi ses parents s’en rappellent encore. D’ailleurs, je m’en rappelle très bien moi aussi, j’étais arrivé là-bas en furie et j’avais tambouriné assez fort à la porte, d’ailleurs j’aurais pu faire un trou dedans tellement j’étais furieux. Ils m’avaient ouvert la porte assez rapidement et sans leur demander j’étais rentré en les assénant de questions. Avec beaucoup de persuasion et chouilla de haine, ils finirent par me dire où elle était. Le reste de l’histoire vous la connaissez, je ne vais pas le répéter une seconde fois.

    Revenons-en plutôt à ce qui était entrain de se passer avec ma tigresse adorée. Une magnifique scène de rêve érotique et le tour était joué pour un petit moment de rigolade. Du moins, c’est ce que je pensais. J’avais décidé de lui faire une petite blague en espérant qu’elle ne prendrait pas la mouche. Avoir entendu mon nom était quelque chose mais c’était surtout un moyen de me moquer d’elle. J’aimais beaucoup la taquiner et là franchement, le sujet était parfait. Après avoir lancé une petite phrase rigolote, les hostilités avaient été lancées. Elle m’avait provoqué et je comptais bien lui répondre d’une manière assez directe. C’est ainsi que je passa à l’attaque lorsqu’elle fut revenue de la cuisine. Je m’étais approché d’elle d’un pas feutré, telle une panthère prêt à bondir sur sa proie. Je me permis de la caresser et de me mettre au dessus d’elle. S’en suivit un baiser sur le cou et surtout une bonne séance de chatouille. Je savais que c’était son point faible et j’adorais la voir se tordre de rire, surtout quand c’était moi qui en était la cause. Après quelques minutes, Marissa me mima un temps de pause. Je ne pus m’empêcher de sourire en la voyant avec son pouce tendu. Une véritable enfant, mais tellement attendrissante. Nous étions à présent tous les deux debout et j’attendais de voir ce qu’elle allait bien pouvoir faire pour se venger. Je savais bien que ce que j’avais fait ne lui avait pas plu. J’étais prêt à assumer mon acte et à en subir le châtiment. D’ailleurs, elle ne tarda pas à me le faire payer. Elle s’était approchée de moi avec des yeux de biche et c’était finalement retournée pour me coller comme jamais je n’avais été collé à elle. Elle mis ses mains sur mes jambes et commença à me décrire exactement comment était la scène de son rêve. Franchement, j’étais moi-même entrain de m’imaginer ce moment, je commençais d’ailleurs à me sentir quelque peu défaillir face à un tel contact avec la blondinette. C’est vrai quoi, j’en suis fou alors me coller de la sorte c’est franchement pas marrant. Mais pourtant, je ne voulais pas me mettre en colère, je préférais savourer encore quelques instants cette situation. Elle bougeait de plus en plus, autant vous dire que cette situation, je l’avais vécu un bon paquet de fois en boite et ça terminait toujours par la même chose, enfin du moins avec moi. Cette fois-ci c’était différent, la fille qui était littéralement entrain de me chauffer tout en me décrivant son rêve c’était la seule pour laquelle j’éprouvais des sentiments. J’étais gêné mais en même temps agréablement surpris de la voir se conduire ainsi. Je n’avais pas l’habitude de la voir comme ça. Bien sur, je me doutais bien qu’en boite elle devait être comme ça quelques fois, et encore rien que d’y penser ça me met la haine.

    J’étais ailleurs depuis qu’elle était venue se coller à moi. C’est simple, c’était moi qui rêvait à présent et autant vous dire que c’était la version sans vêtements et interdit au moins de 18 ans. Franchement, comment je faisais pour résister autant à un corps de rêve comme celui de Marissa ? J’en étais surpris moi-même, mais il le fallait bien si je ne voulais pas me faire griller. Je ne pense pas que ma tigresse apprécierait le fait qu’on couche ensemble et qu’on redevienne ami ensuite. Et puis, de mon côté, ce serait tout bonnement pas possible. Une fois que j’aurais gouté à ce corps de rêve, j’aurais envie de recommencer encore et encore. J’étais donc au pays des rêves avec la princesse de mes jours et de mes nuits. On était tout simplement entrain de faire l’amour comme jamais. C’était tendre et sensuel à la fois, c’était d’ailleurs une étrangement sensation. Quand j’y pense, je n’ai jamais fait l’amour en éprouvant des sentiments pour la personne. En gros, je couche et puis c‘est tout, c’est comme ça et pas autrement. Mais revenons au doux rêve que j’étais entrain de faire. J’étais entrain de combler de bonheur la femme de ma vie, celle qui fait battre mon cœur depuis toujours. Mais c’est à cet instant que mes pensées se brisèrent et que je revins dans la dure loi de la réalité. Marissa était toujours entrain de me chauffer et pour sur, elle avait réussi sa mission. J’étais plus à l’étroit que jamais dans mon jean. D’ailleurs, elle devait très bien le sentir. Mais étant trop occupé à se venger et me rendre fou, elle n’y prêtait peut être pas attention. J’étais gêné mais en même temps je n’arrivais pas à me décoller d’elle, je voulais tout arrêter et peut être gueuler un bon coup. Mais en même temps, je voulais profiter de l’instant qui ne se représenterait peut être jamais. Alors même si j’étais plus qu’excité et que je n’aurais d’autre moyen de me calmer qu’une douche froide, j’irais jusqu’au bout. J’avais fini par faire ce qu’elle avait dit, je me pencha légèrement et approcha ma bouche de son oreille droite. Je voulais lui murmurer une phrase qui me tentait de plus en plus. Bien sur, elle n’était pas censée savoir que j’étais sincère. Je voulais voir jusqu’où elle irait.

    « - Et si on continuait mais de préférence sans nos vêtements… »

    Je repris ma position initiale tout en attendant de voir si elle allait partir ou si elle allait tout simplement se retourner pour me baffer. D’ailleurs, je l’aurais bien mérité à vrai dire. Elle devait à présent sentir toute l’excitation qu’elle avait causé en moi. Moi j’étais dans le jeu et je ne cherchais même pas à masquer ce qui était arrivé. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle s’approchait d’un homme comme ça, du moins c’est ce que je pensais. Alors cette réaction n’allait pas lui faire peur. En tout cas, j’attendais de voir ce qu’elle allait dire ou faire. J’espérais juste qu’elle ne commencerait pas à se déshabiller sinon là je serais obligé de vraiment me fâcher pour stopper cette mascarade.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyDim 31 Jan - 3:18

    Chapitre suivant, l'amour n'est pas un jeu. Je crois que jouer avec les sentiments est vraiment quelque chose de cruel et tordu. Il faut vraiment être méchant pour s'adonner à ce genre de plaisir ou alors être inconscient de ce que l'autre personne puisse ressentir çà votre égard. Pour ma part, je commençais vraiment à prendre mal ce qui se passait car c'est vrai il m'arrive d'allumer et de séduire des hommes mais je ne vais jamais jusqu'au bout. Du moins très rarement. Je culpabilisais donc quelque part car je connais Deexon depuis toute petite et pour autant je n'arrivais pas à me détacher de ce piège dans lequel je me glissais progressivement. Il faut dire qu'il ne faisait rien pour me freiner dans mon élan, au contraire il s'en amusait véritablement. Soupir. J'en veux à mes parents de lui avoir dit où je me trouvais, par moment je suis vraiment en colère contre ces derniers. J'aurais voulu qu'ils se taisent et qu'il ne me rejoigne pas. Je ne sais pas quelle mouche l'a piquée pour qu'il se décide à venir en ville à Miami. J'avais besoin d'une autre vie, de tourner la page et de faire une croix sur tout le monde. Soudain il apparut sans prévenir, ça tombe bien j'étais partie sans dire un mot non plus et ce jour-là, j'ai fondu en larmes dans ses bras. J'étais heureuse de le retrouver malgré tout et c'est là que j'ai compris, j'aurais vraiment du mal à me défaire de lui et de m'en séparer même comme un ami. Pour en revenir au fait qu'il soit là, oui il parait qu'ils n'ont pas trop eu le choix que de leur donner mon adresse. Je n'avais dit à personne non plus la raison pour laquelle je partais, simplement voilà il était dans un tel état qu'il faisait peur à voir et à la fois, ils savaient aussi que ce n'est pas lui qui me faisait du mal. Juste besoin de renouveau et d'un nouvel oxygène de vie. Étant dégoutée par l'amour, j'ai eu quelques petites liaisons depuis "le fameux incident". On ne va pas le nier, c'est quelque chose de traumatisant et qui cependant donne gout au sexe. Bon au départ, très mauvais mais qui s'est révélé être plaisant avec d'autres. Enfin de comptes, les aventures d'un soir il faut juste savoir trouver le bon. Quoique agréable, ce n'est peut être pas si parfait que si j'essayais avec des sentiments; avec l'homme que j'aime. Mon meilleur ami et colocataire, mais en vain lui c'est un playboy. Il s'affiche avec des filles, pas forcément toutes des gravures de mode, faut pas charrier je trouve qu'il y a pas mal de laidrons. Elles ne le méritent pas, elles devraient même pas faire de lui leur homme objet ou le toucher. Je les hais, je les déteste toutes autant qu'elles sont et je voudrais bien le crier haut et fort mais j'ai trop de fierté pour ça.

    Vous voulez savoir jusqu'où mène ma folle journée à propos d'un rêve érotique? Très loin, trop loin. Comment il se la raconte depuis qu'il a entendu son nom! Mama, il va prendre la grosse tête lui à force. On sait pertinemment qu'il est beau gosse mais voilà quoi, il abuse. Je me mis à vanner, il répliqua par un début de corps à corps pour se moquer de moi, je n'allais tout de même pas le laisser gagner si facilement. Comme des enfants, c'est la règle de "c'est toi qui a commencé" mais ça continue encore et toujours. D'autant qu'il m'avait bien touchée et provoquée. J'étais à la fois sur les nerfs et amusée. D'ailleurs pour les chatouilles, c'est la guerre là. Je sais qu'il aime bien m'entendre rire mais je supporte pas qu'on me fasse ce genre de coup. Cela équivaudrait donc à une contre-attaque des plus terribles, d'autant qu'il a eut le culot de m'embrasser sur la nuque et d'aller au delà de ce que l'amitié permet de me faire. Je n'allais certainement pas me gêner pour lui rendre la monnaie de sa pièce. J'étais vraiment déterminé à le faire craquer, qu'il pète un plomb par exemple. Quoique ce que j'attendais au fond de moi en vérité c'est que les choses changent entre nous mais tout en étant morte de trouille de perdre son amitié à jamais. Je ne pourrais pas coucher avec lui et ensuite le regarder en face comme si de rien était et qu'il reprenne avec toutes les autres. D'ailleurs ça suffit, j'en ai marre de ces filles-là. Bref j'étais en train de lui faire payer comme il se le doit, en le chauffant à mort jusqu'à sentir qu'il était capable de me désirer et il y parvient assez rapidement "Whouah" mes lèvres se mirent à mimer ce mot sans le prononcer ou sans le chuchoter non plus. Cela devenait vraiment très chaud, d'autant que j'étais satisfaite qu'il cède. Ah les mecs et leurs réactions. Génial. ça me fit plaisir au plus haut, il était excité et... moi aussi en fait, mais je ne devais surtout pas résister à la tentation. C'est fou ce qu'il faiblissait maintenant à sentir mon corps contre le sien et je dois avouer que si je ne savais pas la barrière amicale entre nous, j'aurais été partante sauf qu'il n'est pas amoureux alors il va devoir supporter mon petit numéro. Au fait, j'espérais au passage qu'il s'imagine le rêve que j'avais fait car non seulement je lui ai bien décrit là mais avec les gestes et tout, cela ne pouvait pas être plus clair. Oui, j'espère bien qu'il a des flashbacks dans la tête et qu'il est tout aussi embarrassé que moi.

    Cela dit, je m'étais bien entrainée sur les garçons. En boite, la plupart viennent que pour ça et on m'a raconté aussi que je savais y faire. J'avais pris cette remarque comme un compliment, au bout de plusieurs verres on prend les choses vraiment bien. Son envie fut au maximum, je savais qu'il en avait dans le boxer et que le jean allait sans doute finir par craquer va savoir... Il me surprit néanmoins à me proposer de continuer sans nos vêtements, purée j'allais refuser de mettre à exécution mon fantasme juste par principe. Le salaud, quelque part il gagnait aussi, on gagnait tous les deux... ou plutôt nous perdions. On ne pouvait en aucun cas coucher ensemble, moi j'ai des sentiments et notre amitié serait gâchée à jamais. Pas question! J'allais devoir me priver et faire mine que je le battais pour de bon. Vraiment il voulait qu'on retire nos fringues? Et bien qu'il ne joue pas trop sur les mots. Je retirais lentement ma robe rouge sous son regard, je m'avança vers lui et je fis un baiser sur ses lèvres. "Whaouh", cette fois je le pensais seulement sans que mes lèvres ne bougent; puis je m'éclipsa en douce et je lui dis cette simple phrase.

    - Game over, boy. Toi et moi on est amis, le jour où on couchera ensemble... on couchera pas ensemble, cela voudra dire qu'on fera l'amour et que nous avons des sentiments. Auquel cas je n'aurais pas la crainte de gâcher notre amitié. Mais comme on ne s'aime pas, pourquoi donc vouloir gouter au corps de l'autre.


    Je me retourna et de dos par rapport à lui dégrafa mon soutien gorge sous ses yeux; je recouvris ma poitrine par mes mains et ma robe, lui lança le soutien gorge en me remettant de face et rajoutant.

    - Et de plus, bien que c'est toi qui ait un petit soucis au niveau de la ceinture, c'est moi qui file à la douche. Bisous, mon best d'amour.

    A ces mots, je fila dans la salle de bain... que je ferma à clef.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyLun 1 Fév - 1:13

    Tout ma vie je l’ai vécu aux côtés de Marissa, c’est dingue à dire mais cette fille était bien la seule à me voir tel que j’étais vraiment. Du moins, c’est bien l’une des seules avec qui je me comporte comme un homme normal. Pas un coureur de jupons qui ne pense qu’à coucher avec le plus de filles possibles. Bien sur, elle sait très bien comment je fonctionne et ça la met souvent en pétard. Mais elle arrive tout de même à faire abstraction pour moi. Si je l’ai suivi jusqu’ici, la raison n’est plus un secret pour vous, j’en suis totalement amoureux. Alors certes le fait de prendre le premier vol pour la rejoindre pouvait paraitre totalement débile et surtout inconscient. Mais pour moi, c’était la seule façon de pouvoir vivre heureux. Je vivais à présent avec elle et je peux vous dire que même si je n’étais que son ami, c’était bien plus que je ne pouvais imaginer après avoir cru la perdre. Je vois son joli sourire tous les jours et c’est le principal. Maintenant, cela n’en reste pas moins une torture pour moi. Mais cette torture me parait si douce face à tant de moments de complicité avec elle. D’ailleurs, je préférais me cacher derrière cette image du meilleur ami plutôt que de me brûler encore une fois les ailes. Franchement, depuis que je l’avais surpris dans ce couloir et que mon cœur s’était brisé, j’étais devenu le pire des salauds. Déjà qu’à l’époque il y avait peu de chance qu’elle soit sous mon charme, mais là c’est encore pire. On peut difficilement tomber amoureuse d’un gars qui collectionne les femmes franchement. Mais je ne lui en voulait pas pour ça, et puis je l’avais bien cherché si c’était le cas. Je préférais me taper un nombre incroyable de filles plutôt que de ressentir cette souffrance à nouveau.

    Mais quel ne fut pas ma surprise ce jour là lorsque je surpris un rêve assez chaud. Ma tigresse préférée était tout simplement allongée sur le canapé et entrain de faire un rêve plus que passionnant, du moins à en juger par ses gémissements. S’en était suivi un réveil assez spécial et le début d’un petit jeu parce que j’avais entendu clairement mon prénom durant ce rêve érotique. Elle avait préféré se cacher puis tout tourna à la rigolade. Il faut dire que j’avais besoin de lui montrer que je trouvais cela drôle plutôt que de lui montrer que je trouvais ce rêve plus qu’intéressant à reproduire. Je m’étais donc mis en action et je l’avais chauffé gentiment après avoir eu une petite remarque de la part de ma blondinette. Elle m’avait dit que c’était juste convenable et qu’elle avait connu mieux. Je ne pouvais définitivement pas laisser passer ça. Après ce petit moment d’effleurement et de baiser dans le cou, j’avais fini par la chatouiller. C’était ma petite vengeance à moi et je savais très bien qu’elle y répondrait. Mais je ne pensais pas que ce serait de cette façon. En effet, elle était à son tour entrain de me chauffer. Autant vous dire que j’avais la tête à l’envers et que j’avais du mal à trouver assez de place dans mon pantalon pour ne pas me sentir serré. Elle savait y faire la coquine, d’ailleurs, en y repensant, je commençais à être en colère de penser qu’elle puisse faire ça avec d’autres hommes. Bref, j’avais été encore plus loin et avait pris par à cette simulation de rêve. Elle voulait me montrer comment était son rêve et bien j’étais partant pour le vivre. Enfin que partiellement hein, je n’allais pas lui enlever ses vêtements pour lui faire l’amour de suite. D’une part, c’était juste impossible, enfin si vu la réaction provoquée. Mais je ne pouvais tout simplement pas céder à la tentation et subir une tension à cause d’un moment sensuel entre nous. Et puis franchement, c’est bien la seule fille avec qui ne pourrait pas faire l’amour comme ça tout simplement parce que j’ai des besoins à assouvir. Je préférais qu’elle soit pleinement au courant de mes sentiments pour ça. Et comme ce n’était pas près d’arriver, je préférais rester dans cette position mais avec nos vêtements. Pourtant, j’avais pris gout à ce jeu et je n’arrivais pas vraiment à m’en dépêtrer. D’ailleurs, je n’étais qu’à demi conscient lorsque je me pencha vers elle pour lui proposer qu’on continue son rêve mais de préférence sans nos vêtements. Je savais qu’elle serait folle de rage, du moins, c’est ce que j’espérais. Mais au contraire, elle se détacha quelques instants de mon corps pour pouvoir enlever tranquillement sa robe. A cette vue, j’étais totalement hypnotisé et surtout, je ne savais pas quoi faire pour que cette siuation s’arrête. Elle finit par se retourner en sous-vêtements, mon excitation était à son comble et il ne fallait pas grand-chose pour que je craque réellement et l’embrasse tendrement tout en lui révélant mes sentiments. Elle s’approcha dangereusement de moi avec ses yeux de biche. Elle déposa un simple baiser sur mes lèvres. A cet instant, j’étais entrain de basculer réellement dans la folie. Heureusement pour moi, elle fut là pour me faire revenir sur terre. Elle s’était éloignée un peu plus et avait fini par dire que j’avais perdu. Elle continua en disant que si un jour on passait à l’acte, on ne coucherait pas ensemble mais que nous ferions l’amour, ce qui laissait supposer qu’on aurait des sentiments l’un pour l’autre. Mon dieu mais si tu savais tout ce que j’éprouve pour toi Marissa, on ferait l’amour sur le champ. Elle n’arrêta pas là sa théorie, elle ne voulait pas briser notre amitié juste pour gouter à mon cœur et de ce point de vue, je la comprenait. D’ailleurs, j’étais loin d’être furieux face à ce qu’elle disait. Elle avait totalement raison, et comme elle était loin de m’aimer, autant ne rien faire du tout et préserver cette magnifique amitié.

      « - Tu as raison, je ne veux pas perdre cette amitié si précieuse. Maintenant, je voulais juste te tester ma chère. Franchement, j’ai été surpris que tu ailles jusque là… »

    Franchement, je bouillonnais au fond de moi, elle m’avait mis dans tous mes états et elle finissait par me lâcher pour aller prendre une douche. D’ailleurs elle se moqua bien de moi en me le faisant remarquer. C’est vrai que j’étais dans une position plus que gênante. J’étais au maximum et franchement, la bosse dans mon pantalon n’était pas difficile à discerner. Mais c’était comme ça, il y avait des risques à tout jeu et cette réaction en faisait parti. Maintenant, j’aurais bien besoin d’une bonne douche froide pour calmer mes ardeurs. Mais c’était sans compter l’espièglerie de ma colocataire adorée. Elle était déjà entrain de me tourner le dos et elle dégrafa son soutient gorge comme si je n’étais pas assez excité comme ça. Elle finit par me le jeter et me dire qu’avec le petit soucis que j’avais, un passage à la douche me ferait le plus grand bien mais que pourtant c’est elle qui irait se prendre une douche. Sans attendre une seconde de plus. Elle se rua dans la salle de bain et ferma la porte à clé. J’étais hors de moi. Autant avant je n’étais pas en colère, mais me laisser comme ça, c’était juste cruel. Je finis par tambouriner à la porte tout en disant.

    « - Tu sais quoi, je retire tout ce que j’ai dit… Je te déteste, t’a compris.. T’es cruelle de me laisser dans une position aussi inconfortable ! »
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyLun 1 Fév - 2:51

    Deexon, ce que je ne lui dis pas et que je n'avais pas encore avoué, c'est qu'il y a quatre-vingt deux lettres dans ma chambre à son sujet, elles lui sont toutes adressées. Je lui ai écrites dès que je suis partie une par jour mais j'ai eu peur de les lui envoyer. J'ai eu peur de me faire briser le cœur... une deuxième fois. J'ai eu tellement de mal à me remettre, je voulais pas risquer de souffrir a nouveau. J'avais pas le courage d'affronter les sentiments que j'ai pour lui. Je sais que ça n'a plus d'importance puisqu'il est de retour mais je voulais qu'il le sache. Voilà à quoi j'ai passé le temps qui me séparait de lui : à penser à ce mec. Mais je n'ai jamais eu le courage de l'admettre. Cela ne serait-il pas du déjà vu? On se croirait dans une série américaine quand j'y pense et pourtant je les ai encore dans mes affaires. J'avais dix-sept ans à l'époque, il a finit ses études et il est partit me retrouver. Je n'avais pas eu la force d'aller lui dire au revoir, d'affronter son regard car je sais que je serais restée à Londres et qu'il m'aurait convaincue. Comme ce n'était pas ce qu'il me fallait, je n'ai rien dit. Il a su la vérité et dès qu'il en a eu l'occasion, il a fait de même sur un coup de tête. Il a prit un billet d'avion et bonjour Miami! La dernière lettre que j'ai écrite fut le jour de son arrivée. Je ne m'attendais absolument pas à ce qu'il vienne frapper à ma porte et pourtant il savait depuis quelques temps où j'étais. Ce que je pense de ce garçon? C'est quelqu'un de bien mais avec une carapace que je suis la seule à réussir à percer et encore. Je ne comprend par contre toujours pas ce besoin de coucher avec toutes ces femmes autour de lui, c'est tellement dommage... Moi je voudrais qu'il essaye une histoire sérieuse pour une fois. D'accord ce n'est pas comme dans les romans à l'eau de rose où tout fini bien, mais pourquoi est-ce qu'il n'ouvre pas son cœur?! Quoique je dois admettre que je prendrais très mal qu'il finisse par rencontrer quelqu'un, qu'il soit avec une autre que moi. Chaque jour, ça me rend triste de devoir me forcer à lui sourire en sachant ce qu'il a fait la veille. Partie de jambes en l'air à volonté. ça me dégoute, ça m'écœure comme jamais tiens et au plus haut point! Je ne le dirais jamais assez mais quand il fait ça sous notre toit, c'est répugnant. Je l'entend bien en train de s'amuser et l'une d'elles aussi. Et quand il est pas là, c'est mon imagination qui me joue des tours, pourtant que je sors le weekend mais cela me fait constamment cet effet. Alors oui, je me contente de cette image de meilleure amie, je fais semblant d'être heureuse comme je suis. Je n'ose même pas savoir le nombre de filles qu'il a eu à l'heure actuelle, ça doit être effrayant. Punaise, mais il ne voit vraiment pas que je suis sous son charme et que je souffre? Égoïste, sale égoïste je le déteste tiens de ne pas s'en rendre compte. Je le déteste autant que je l'aime, c'est à dire passionnément. A la folie même.

    Un rêve érotique à son égard où je fus grillée et tout avait presque changé entre nous. Il savait dorénavant que j'étais capable de le désirer. Oui, enfin il ne sait pas à quel fréquence ce genre de rêves me hantent et en particulier entre lui et moi. Soupir. Et pourtant, j'ai du stopper ce jeu avant que cela ne dérape. Il était véritablement au courant de l'un de mes fantasmes et j'avais failli me brûler les ailes. J'avais tellement envie d'aller jusqu'au bout au fond... Je l'avais si bien chauffé, on aurait pu le faire comme ça à moitié dans le salon, moitié dans la cuisine mais non j'avais arrêté les choses. Je l'ai bien vu qu'il avait une bosse énorme au niveau de l'entrejambe, pas que je sois vicieuse à fixer cet endroit là c'est juste que ce n'était pas discret et que ce n'est pas la première fois que je provoque ce genre de réaction. Je l'ai bien sentit qu'il me voulait, je ne suis pas parano. Et d'un coup mon espoir s'écroule, par ma propre faute. Je regrette soudainement cette prise de conscience, j'aurais peut être du me laisser aller. ça aurait été sans doute bien au dela de mon imagination, encore meilleur et quelque chose que je n'ai jamais vécu. C'est normal, je suis amoureuse de Deexon. En plus, quitte à passer pour une perverse mais je crevais d'envie de toucher avec ma main, là où j'avais tenté le diable. La raison eut reprit le dessus à mon plus grand regret et puisque ce n'était pas lui qui me disait quoique ce soit par rapport à notre amitié, en tant que fille ce fut moi qui réalisa où cela nous menait, c'est à dire droit dans le mur. Je sais que son excitation était à son comble, la mienne aussi mais je basculais véritablement vers la folie. Et si j'avais dépassé mes limites, je crois qu'en lui sautant dessus et une fois l'acte réalisé je n'aurais pas pu le laisser recommencer avec d'autres. Je lui aurais volontiers pourri la vie pour être la seule à avoir le droit d'être dans ses bras, dévorer ses lèvres et gouter sa peau. Pour ne pas toutefois rester sur un total échec, je voulais un avant gout de ce que je n'aurais probablement jamais. Je m'étais avancée vers lui et j'avais déposé un baiser sur sa bouche. Ce n'était pas sans rappeler le premier que j'avais eu dans ma jeunesse, c'était avec lui d'ailleurs et nous étions en train de jouer au jeu de la bouteille. Bon bien sur à l'issu de la petite fête j'avais rencontré un autre garçon que je croyais être quelqu'un fait pour moi. Il n'y avait pas de malaise à avoir, Deexon était mon meilleur ami après tout. Et depuis je ne sais pas ce qui s'est passé, il a sans doute du avoir une mauvaise influence car il s'est mis à devenir très dragueur et tomber les filles. Qu'il profite à l'époque de son charme et de son corps passe encore, quoique avec difficulté mais là à vingt-cinq ans il est grand temps qu'il arrête ses conneries et qu'il se pose avec l'élue de son cœur. Si seulement ça pouvait être moi. Sinon la suite de l'histoire, vous la connaissez déjà le mec en question s'est révélé être la pire des ordures et au départ il attendait que je sois prête pour faire l'amour avec lui et ne l'étant toujours pas il a fini par me violer. D'où mon dégout et mon départ de Londres quoi! Mais revenons-en au fait que mon superman était en transe et qu'il était bon pour prendre une douche bien froide et changer de boxer, ainsi que le jean également. Je n'avais pas fini de le charrier et d'ailleurs, j'allais être bien cruelle. Après ce court instant sur ses lèvres, je m'éclipsais mais je retira mon soutien gorge sous ses yeux en couvrant bien ma paire de seins. Et je lui lança qu'il avait perdu et mon "blabla" comme quoi nous ne sommes que des amis. Pour ma plus grande peine, il me répondit quelque chose que je n'avais pas envie d'entendre. En gros, il confirmait ce que je venais de lui dire. Sans nul doute, c'était sans doute pour le punir mais au lieu de le laisser aller calmer ses ardeurs dans la salle de bain, au contraire je me moqua de lui et m'enferma à l'intérieur. Il fallait que je me lave après tout, ma soirée avait été chargée donc je mis mes affaires en machine et me dirigea dans la douche une fois totalement nue. Je n'allais pas être longue pour autant, simplement j'estimais mérité d'être la première car il s'était bien fichu de moi dans mon état. Et d'ailleurs après tout, j'étais excitée aussi bon pas comme un homme peut l'être, c'est plus discret pour une jeune femme mais qu'importe. Je me débarrassa donc de mes excès de la veille et en faisant couler l'eau je l'entendis tambouriner comme un dingue à la porte et crier également. J'avais envie de rire, je sais que je suis une garce de lui avoir fait ça.

    - Tu sais ce qu'on dit Deexon, il ne faut pas trop jouer avec le feu... T'en fais pas, je vais pas m'éterniser.

    Et c'était franc, juste le temps de me calmer un peu, me laver et parfumer. J'enroulai une serviette autour de mes cheveux et enfila un peignoir avant de sortir. Par contre, il me fallait absolument quelque chose pour me caler l'estomac mais me connaissant quand je touche à la nourriture, ça finit tout aussi mal.
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyLun 1 Fév - 17:34

    Cette fille me rendait fou depuis toujours et elle n’avait même pas assez de bon sens pour le voir. Franchement, parfois je la détestait pour ça, pourquoi ne voyait-elle pas que je n’attendais qu’une chose, la prendre dans mes bras et l’embrasser tendrement comme jamais je n’ai embrassé une fille auparavant. C’était elle et personne d’autre que j’avais dans ma tête et dans mon cœur. La première que j’avais embrassé et la première avec qui j’avais rêvé passer des journées emplies de bonheur. Mais le bonheur fut de courte durée, l’instant de ce seul et unique baiser. A l’époque j’étais jeune et le jeu de la bouteille était notre jeu favori. Pourtant, depuis ce jour où j’avais embrassé Marissa, j’avais cessé d’y jouer. Il faut dire qu’il me laissa un souvenir impérissable et surtout un mauvais souvenir. Sans ce jeu stupide, je n’aurais pas pris connaissance de mes sentiments pour elle et mon monde ne se serait pas écroulé le lendemain. Mais c’était comme ça, la vie était faite d’épreuves à traverser et à force de temps et de filles dans mon lit, j’avais fini par surmonter cette douleur. J’aurais du être soulagé de la voir partir, comme on dit loin des yeux loin du cœur. Mais c’était impossible pour moi, je ne pouvais pas vivre sans elle, même si je devais souffrir toute ma vie pour ça. Du coup, je l’avais suivi illico à Miami. Elle avait surprise de ma venue, mais l’accueil fut tout de même chaleureux. C’est vrai quoi je n’avais fait que penser à elle durant toutes ces journées seul à me lamenter sur ce qui aurait pu être notre avenir. Je ne sortais plus et je ne voyais plus personne. Pendant ces jours où nous étions séparés, j’étais resté cloitré chez moi. D’ailleurs, elle ne le savait peut être pas, mais j’avais bien failli me faire renvoyer du lycée et ne pas avoir mon diplôme. J’eu tout de même la volonté de revenir de justesse dans ce lieu qui me paraissait si fade sans elle. Je mettais promis qu’une fois mon diplôme en poche je la rejoindrais. C’est exactement ce qui c’était passé. Depuis cet instant, j’étais avec elle et j’étais heureux, bien sur, le bonheur amène toujours sa dose de souffrance. Pour ma part, le fait de la voir sans même pouvoir la toucher et l’embrasser, c’était pire qu’une souffrance, c’était de la torture. Mais bon, à quoi bon vouloir l’embrasser alors qu’elle ne me voit que comme un ami et rien de plus. Du moins, c’est toujours ce que j’avais pensé et puis n’ayant pas le pouvoir de lire dans les pensées, j’étais loin de m’imaginer qu’elle ressentait la même chose pour moi. Pourtant, il y avait des signes qui ne trompaient pas. Le premier était sa jalousie envers les filles que je ramenais ou tout simplement chez lesquelles je passais un bon moment. Mais pour moi, cette jalousie n’était due qu’au fait qu’elle voulait quelque chose de beaucoup mieux pour moi qu’une simple nuit de sexe. En gros, elle estimait qu’il était grand temps que j’arrête de batifoler et d’enfin penser au grand amour. Mais si elle savait que je n’arrête pas d’y penser au grand amour. D’ailleurs, le grand amour je l’ai devant moi tous les jours. En bref, si je devais vivre l’amour c’était avec ma tigresse et personne d’autre. Mais ce jour n’arriverait pas de si tôt vu que je n’étais pas près à lui dire tout ce que je ressens pour elle. Pourtant, ça me ferait un bien fou de libérer toutes ces émotions enfuies en moi. J’étais trop lâche et au fond, je l’assume totalement. C’est étrange pour un playboy pour moi d’avoir si peur de l’inconnu et quand je dit inconnu je parle bien sur de l’amour. En tout cas, c’était bien trop dur pour moi. Et puis revivre un échec avec la même personne c’est vraiment pas facile. Du coup, l’amitié était mon seul espoir et jusque là ça marchait très bien. J’arrivais à mettre de côté mes sentiments au profit d’une franche amitié, drôle et sympa.

    Mais un stupide rêve érotique vint tout chambouler dans ma tête. Et oui, le fait de suprendre ce rêve était marrant au départ, du moins au début. Mais le fait d’entendre mon prénom réveilla mes sentiments les plus profonds. J’étais gêné d’avoir entendu ça, mais je n’allais tout de même pas lui montrer. C’était sur, si elle voyait à quel point j’étais gêné, elle comprendrait qu’il se trame quelque chose là-dessous et j’étais bon pour tout lui avouer. Du coup, la carte de l’humour s’offrit à moi. J’avais décidé de la provoquer en la toucher et en l’embrassant. La réponse à cette provocation fut directe et Marissa vint très vite vers moi pour illustrer de façon plus que sensuel son maudit rêve. S’en suivit quelques minutes de chaleur intense à partir dans un monde où le rêve devenait réalité. J’étais entrain de lui faire l’amour pour la première fois, c’était tendre, c’était sensuel, c’était digne de l’amour que je lui portait. J’étais excité au plus au point et lorsque je revins sur terre, je m’aperçu bien trop tard que j’étais dans une position plus que délicate. Je ne vais pas vous faire un dessin et à Marissa non plus d’ailleurs, elle sentait très bien de quoi je suis entrain de parler. Bref, je ne fit rien pour arrêter cela et bien au contraire. Il faut dire que mon orgueil de mâle était en jeu et je ne voulais pas paraitre faible et lâche. Du coup, je l’avais titillé en lui disant qu’on pourrait très bien continuer sans nos vêtements. Sans que j’ai eu le temps de dire ouf, elle avait retiré sa robe et était venue m’embrasser rapidement avant de dire que j’avais tout simplement perdu et que l’on ne ferait rien de tout cela parce qu’il n’y avait que de l’amitié entre nous. Elle avait des principes et je le savais. J’en ai aussi des principes même si je ne les met pas en application réellement. Mais si j’étais avec elle, tel un vrai couple, ces principes là me seraient plus que cher. En bref, elle me laissait en plan là après m’avoir chauffé bien comme il faut. J’étais en transe et autant vous dire que la salle de bain me tendait les bras. Mais Marissa joua la carte de l’humour jusqu’au bout en allant prendre sa douche avant moi. J’étais dégouté, elle me laissait dans cette situation et s’en lavait les mains d’ailleurs. Je n’avais pu m’empêcher de tambouriner à la porte pour lui dire qu’elle était cruelle. Elle enfonça le couteau dans la plaie en me disant qu’il ne fallait pas jouer avec le feu et qu’elle ne prendrait pas beaucoup de temps. D’une part elle avait intérêt et d’autre part, je mourrais d’envie de lui dire que je ne jouais qu’à moitié. Mais je n’en fis rien, il était bien trop tôt pour que je me confesse auprès de la personne que j’aime le plus au monde.

      « - Tu as intérêt sinon je défonce la porte et je m’en fiche si je te trouve nue… »

    Une fois dans le salon, je finis par m’assoir toujours aussi furieux. Heureusement ce changement de sentiment eu un effet immédiat et j’étais loin d’être aussi excité. Mais bon, mon esprit vint me jouer des tours. Cette fois-ci c’était à mon tour de rêver. Je m’imaginais tout simplement ce qu’il aurait pu se passer si on avait dérapé. Je pense que je lui aurais tout avoué. Mais là n’était pas là question, je sentais que petit à petit ma conviction et mon envie de laisser tout ça dans l’ombre s’effritaient peu à peu. J’avais de plus en plus de mal à imaginer Marissa dans les bras de quelqu’un d’autre et surtout, j’avais de plus en plus de mal à rester le meilleur ami alors que je pourrais être son petit ami. Bien sur, la peur était toujours présente, celle de me prendre une veste et de repartir de zéro avec mon cœur une nouvelle fois brisé. Mais c’était le risque et j’étais presque prêt à le prendre. Ce moment de taquinerie m’avait ouvert les yeux, sentir mes mains sur sa peau m’avait totalement électrisé. Et encore, le baiser dans le cou m’avait fait des frissons dans le dos tellement c’était agréable. Le fait qu’elle vienne par la suite me chauffer comme jamais m’avais excité c’était certains et le savait. Mais en plus, ça m’avait envouté, j’avais eu envie de lui enlever cette robe et de l’embrasser sans artifice, mais juste avec amour. J’étais totalement parti dans un autre monde où mon amour était partagé. Mais le rêve n’est pas la réalité et pour cause, j’étais maintenant en plan sur ce canapé à attendre que Marissa sorte pour me prendre une bonne douche froide. Heureusement, elle avait tenu sa promesse et sortit rapidement de la salle de bain avec une serviette sur la tête et son joli peignoir. Je finis donc par me lever tout en me dirigeant vers la salle de bain. Je voulais tout de même lui montrer que je n’étais toujours pas calmé. Ce qu’elle avait fait c’était tout simplement injuste et méchant.

      « - Merci beaucoup Cruela, maintenant je vais enfin pouvoir prendre une douche… »

    Une fois dans la salle de bain, je retira mes vêtements en deux temps trois mouvements et une fois sous l’eau tiède, je pus oublier toute cette histoire et me plonger dans la réalité qui était la notre c’est-à-dire une amitié et rien de plus. Je ne mis pas longtemps à me laver et à me calmer. Il faut dire que la colère m’avait bien aidé. Du coup, après une bonne dizaine de minutes passées sous l’eau, je sortis de la douche pour me sécher. Je n’avais rien pris comme vêtement de rechange, je ne mettrais pas longtemps à retourner dans ma chambre pour enfiler des fringues. Je passa donc une serviette autour de ma taille et continua mon chemin vers ma chambre. Je ne disais rien pour voir si elle allait dire quelque chose. Je ne voulais pas des excuses mais peut être une petite phrase gentille qui me rendrait le sourire. Non pas que je l’ai vraiment perdu, mais disons que je m’attendais pas à ça de sa part…
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyLun 1 Fév - 20:02

    « Cher Deexon...

    Je crois qu'en fait, j'ai du faire la plus belle erreur de ma vie. Il y a de cela quatre vingt deux jours exactement, j'ai acheté un billet d'avion et j'ai quitté Londres sans le moindre mot. Je crois qu'à cet instant, je venais de réaliser que ma vie n'avait plus aucun sens et vraiment j'avais besoin de changer d'horizon. Maintenant ce temps de répit effectué, je sais aussi que tu me manques énormément et qu'il y a un énorme vide au fond de moi. Mes parents m'ont apprit, il y a quelques jours que tu voulais me retrouver. Je ne sais pas si c'est la solution pour autant, j'espère juste que tu finiras tes études malgré tout et que tu ne seras pas sans diplôme, que tu trouveras un job que tu aimes et qui sait que tu prendras conscience que tu n'es pas fait pour être cet homme objet de Londres mais tout simplement pour une seule. Ouh je m'égare, c'est assez contradictoire j'en conviens de te dire que tu n'es plus là, tu me manque et je veux pas que tu viennes. En fait, peut être que si mais je n'en reste pas moins tout aussi perdue. La vérité, c'est que je crois que je me suis trompée sur toute la ligne au niveau de l'amour et des hommes... La réalité, c'est que je voulais être comme tout le monde avoir mon petit-ami, mon meilleur ami. Pour ce qui est du petit-ami, il s'avère que je suis loin du compte en ayant prit quelqu'un comme ça. A croire que c'est dans l'intimité que certains révèlent leur vraie nature, enfin tant pis je vais devoir vivre avec ce lourd secret jusqu'à la fin de mes jours. Peut-être saura tu la vérité si tu lis cette lettre un jour. Et oui, au bout de d'un an même pas avec lui nous n'avions rien fait et c'est normal j'étais si jeune donc les bisous et les calins me suffisaient. J'ai perdu ma virginité à l'âge de quinze ans pour ma part, soit après toi. Contrairement à ce que tout aurait pu paraitre, ce n'était pas dans de bonnes conditions du tout. Déjà, nous étions à une fête, à laquelle tu étais présent également. Quand je suis montée à l'étage dans une chambre avec lui, j'avais vraiment beaucoup bu et donc je voulais être isolée sauf que je n'avais pas prévu qu'il le serait davantage et drogué, que tout allait déraper. ça c'est passé très vite, brutalement. Il est devenu très entreprenant avec moi, il a commencé a aller très loin et sans préliminaires ni rien je l'avais repoussé parce que je ne voulais pas coucher avec lui. Il n'en a fait qu'à sa tête, il s'est mis sur moi avec tout son poids et il a retiré nos vêtements. Je n'ai pas osé attiré l'attention sur moi, tu me connais j'aime être discrète, je voulais pas qu'on me voit dans une telle situation. A part pleurer pendant qu'il faisait cette barbarie et sans qu'il tienne compte de mon état d'esprit et de ce que je pense, de mes sentiments... il m'a violé en fait. Il m'a souillée à jamais et à la fin je me suis rhabillée et c'est comme ça qu'on a rompu, je l'ai giflé et c'est tout. Voilà aussi pourquoi j'ai terminé mes cours au collège par correspondance et qu'en revenant au lycée n'étant toujours pas bien dans ma peau, je séchais souvent les cours. Tu vois, tout ça je serais jamais capable de te l'avouer en face parce que même si tu étais mon meilleur ami, je savais que tu deviendrais fou en l'apprenant.

    Ce n'est pas la seule lettre que j'ai rédigée en ton absence, aucune ne contient cet aveu et j'aurais pas cru être capable d'en parler un jour même sur une feuille blanche. Et ce que les autres disent, c'est que j'ai aimé ta présence à mes côtés depuis toute petite. Notre amitié a prit une telle importance dans ma vie que mes sentiments sont brouillés, je crois que tout est confus en moi. J'ai toujours voulu faire attention parce qu'il y a cette barrière entre nous et maintenant que je suis ici à Miami et toi à Londres, il y a que je me mentais à moi-même. Je ne veux plus jouer la carte de l'ambiguïté parce que Deexon, c'est toi que j'aime. Et c'est parce que je n'ai pas envie de souffrir que je ne disais rien, j'aurais cru que tu le devinerais à ma façon de me comporter mais apparemment non. Les choses les plus évidentes, ne sont pas celles dont on s'aperçoit tout de suite. Pourtant, il ne faudrait pas voir cela comme de la pitié, du genre je suis tombée amoureuse de toi parce qu'aucun autre ne sait réellement s'occuper de moi. Je t'aime parce que c'est toi que je veux et pas un autre. Je t'aime parce que devant moi, tu montre réellement qui tu es, tu es naturel, toujours aussi beau mais tu ne joue pas un jeu. Je voulais juste que tu le sache, je pars pour plusieurs raisons et parce que je souffre. Rien ne pourra changer ça, tu as ta vie et toutes ces filles qui se jettent dans tes bras facilement rien qu'en ouvrant leurs cuisses. Je peux paraitre soudainement vulgaire mais ça me dégoute tout ça, tu continuais sous mes yeux... et ce que j'entendais, mon dieu ce que j'entendais à ton sujet. Ce que je peux détester les rumeurs moi, surtout quand je sais que la plupart sont surement exactes. Où je veux en venir? Je ne sais plus. Je sais que je viens de te balancer tout ce que j'ai sur le cœur, non pas que tu sois mon psy mais j'en avais besoin. Tout comme le fait d'aller vivre ailleurs et de tout ce qui posait problème dans ma vie.

    Deexon, crois-tu qu'un jour tu pourras me pardonner? J'avais tant de choses à te dire et je n'en ai jamais eu le courage. Trop pas la force d'affronter ton regard, je ne voulais pas que tu me prenne en pitié pour ce qui m'est arrivé. Ce mec-là, maintenant il est en prison et il va purger sa peine. Je sais pas pour combien de temps encore, d'autres filles ont été dans mon cas et ont eu l'intelligence contrairement à moi de porter plainte. Au fait, ma famille n'en sait rien non plus. Quitte à être silencieuse, je l'ai été avec tout le monde car je ne veux vraiment angoisser personne. Après tout cela ne regardait que moi et mon corps. Notre amitié était mon seul espoir de remonter un peu la pente mais seulement en gardant ce poids au fond de moi, je ne facilitais pas les choses. Tout ce que je peux dire, c'est que maintenant c'est fait. C'est idiot mais en me confiant, je me sens déjà un peu mieux. Pas totalement car je serais toujours mystérieuse et énigmatique, également je ne vais pas non plus m'en sortir en un claquement de stylo. Je tremble d'ailleurs en écrivant mes dernières lignes. Tu sais quoi, je vais juste conclure. Dorénavant, tu as une part de mon jardin secret. C'est si noir... mais bon.

    Avec tout mon amour, mon amitié. Ta petite tigresse, Marissa. »


    Fin du flashback. Retour à ma petite anecdote quotidienne.

    Je pris donc ma douche sagement après avoir chauffé Deexon et l'avoir laissé en plein milieu du salon avec ce charmant soucis au niveau de son entrejambes. Nos rapports sont à la fois ambigus, tendus mais toujours complices avec une pointe d'humour néanmoins. La situation était plus que comique, quoique légèrement triste. Je n'avais pas pu mettre mon fantasme à exécution et nous étions tous les deux privés d'une belle partie de jambes en l'air. Du moins ce que je ne savais toujours pas à l'heure actuelle, c'est qu'en fait nous aurions fait l'amour. Très sensuellement, un peu sauvagement vu la position mais que les sentiments étaient là, des deux côtés, nous les partagions. Puisqu'il m'avait fait un peu de peine en me confirmant pour notre amitié, je m'étais éclipsée sans remords dans la salle de bain, prenant un plaisir fou à me laver sans être trop longue car j'étais certes cruelle mais il y a des limites. Il m'avait provoqué, il m'avait eu et donc il l'avait bien cherché et mérité pour que je me conduise ainsi. N'empêche que seule dans cette pièce, j'avais bien faillit éclater en sanglots parce que je suis très émotive et que j'en mourais d'envie, tellement. Je le désirais plus que tout. Je l'aime. Alors qu'il tambourinait à la porte, je lui promis en étant plus douce et nettement moins sur les nerfs que j'allais faire vite. Il me répondit sur un ton assez agressif, et bien je l'avais vraiment mis hors de lui. Quoique je pensais toujours que c'était bien fait bien sur.

    - Rêve pas mon superman, ce que tu as vu c'est tout ce que tu auras... pour le moment.


    C'était vrai un coup de gel douche sur tout mon corps, un peu de shampoing et vite fait bien fait, j'étais rincée et toute propre. Un peu de parfum, de déodorant et enveloppée dans le peignoir et dans la serviette, je sortais. Je le vis, assis sur ce canapé toujours furieux mais je savais y faire si je voulais qu'il soit plus calme. Cela dit au moins, ça avait atténué son envie quelque part. Pourtant, je n'avais pas non plus envie qu'il me fasse cette tête là toute la journée. J'avançais vers le salon et lui vers la salle de bain, en se croisant il finit par me faire une nouvelle remarque. Mon pauvre Deexon, je sais que j'avais poussé le bouchon assez loin mais il fallait se mettre à ma place aussi. Oui je trouvais toujours que j'avais été une peste sur ce coup et qu'il le méritait amplement. Je n'avais rien répondu sur le coup, c'était à son tour d'aller se remettre de ses émotions. Pendant ce temps-là, j'allumais la télé et au hasard je mettais les clips, MTV pour avoir un peu de son et monta un peu le volume avant de passer en cuisine. J'entendais Kesha, en train de chanter son tube "tik tok" et d'ailleurs je dois avouer que j'étais pas à fond dedans, je ne m'habillais pas tout de suite et je dansais aussi un peu. Je me fis donc un jus d'orange bien frais et pressé, je me retenais de rajouter de la vodka dedans dès le matin, il n'était désormais que onze heures et dix minutes. Puis je l'avala pour me remettre d'aplomb et j'en refis deux autres verres. Un pour moi, un pour Deexon. Je reviens au salon et je les posa sur la petite table basse. Il venait de terminer, il avait sa serviette enroulée autour de la taille et ne me parla pas. Je n'allais pas m'abaisser à m'excuser car je ne voyais vraiment pas pourquoi j'irais jusque là, sachant que ce qu'il avait eu comme comportement dépassait aussi les bornes. Toutefois, je me leva et je m'approcha de lui avec un sourire tout doux, tout mignon. Je lui fis ce petit regard tendre auquel on ne peut me résister et je plaça ma main sur son torse, caressant un peu. Je voulais pas provoquer cette fois, je me rendais même pas compte d'ailleurs que ça devait surement dépassé encore ce que l'amitié permet et je lui dis.

    - Tu m'aime trop pour m'en vouloir mon Deexon, je t'ai même préparé un jus d'orange avec de vraies oranges pressées. Et je ne veux pas qu'on s'embrouille pour ça. Je suis pas en forme en plus pour me disputer, on abuse pas comme ça des faibles femmes. On t'a jamais dit?

    Je lui souriais encore davantage et j'attendais sa réponse, il était temps de passer à autre chose après tout.


Dernière édition par Marissa J. Wildmore le Ven 12 Fév - 20:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyJeu 4 Fév - 0:40

    Flash back…

    Combien de fois pendant cette séparation j’avais eu envie de l’appeler pour lui demander de revenir et de se blottir dans mes bras. Combien de fois je m’étais imaginé lui dire mes sentiments et vivre d’un amour sincère et éternel ? Et bien je ne les comptait plus à présent. Pourtant, des coups de fil j’en ai passé pendant que j’étais seul et désemparé. Elle avait gardé son portable et par chance, elle avait le même numéro. Pourtant, je n’avais pas réussi à lui téléphoner et lui parler. Je ne m’étais contenté que de sa boite vocale. D’ailleurs, pendant ces journées loin d’elle, sa messagerie était pour moi le seul moins d’être le plus près possible d’elle. C’était une manière de penser à elle et de m’imaginer à ses côtés. Alors je l’appelais le plus souvent la nuit, au moment où je savais que son téléphone était coupé ou tout simplement qu’elle ne répondrait pas. Une fois sa jolie voix entendu, je laissais quelques doux messages à son encontre. L’un deux fut bien plus fort que les autres, et pour cause, je m’en rappelle comme si c’était hier. C’était le jour de la remise des diplôme, j’avais l’espoir de pouvoir la rejoindre vu que j’avais terminé mes études. J’était fier d’avoir réussi à surmonter cette épreuve et d’en ressortir grandi. Du moins un petit peu, certes j’étais toujours un salaud, mais cette histoire m’avait appris qu’on ne pouvait pas vivre loin de ses vrais amis et encore moins de la personne que l’on aime. Du coup, une fois la remise des diplômes passée, j’avais déserté la petite fête pour aller préparer ma valise, j’avais dans le projet de rejoindre Marissa et je ne pouvais pas attendre une journée de plus. C’est d’ailleurs ce soir là que je tambourina à la porte de ses parents pour savoir où elle était. Une fois la destination connue, j’étais reparti chez moi pour réserver un billet d’avion sur le net. L’heure était déjà pas mal avancée mais je réussis tout de même à avoir un vol pour le lendemain après-midi. J’étais le plus heureux du monde, j’avais fini le lycée, diplôme en poche, et en plus, je courrais rejoindre la femme de mes rêves, la femme de ma vie. Il était tard maintenant et je savais très bien qu’elle ne répondrait pas à son téléphone, elle ne devait pas se rappeler que c’était la remise des diplômes et tant mieux. Je pris donc mon portable et composa son numéro. En entendant cette voix si douce, cette voix qui me manquait tant, mon cœur se mit à battre la chamade. Une fois la petite annonce terminée, j’attendis le bip sonore pour me lancer dans un petit monologue.

    «  - Hey ma tigresse, je t’appelais pour avoir un peu de nouvelles et surtout pour te dire que j’avais enfin mon diplôme. Tu me manque tu sais, je n’arrive pas à vivre loin de toi. C’est dingue, mais comme on dit, on se rend compte de nos sentiments une fois que l’on a perdu la personne à laquelle on tient le plus. Tu es la seule fille qui compte pour moi.. Je ne devrais peut être pas dire ça sur ton répondeur, mais… je t’aime Marissa, je t’ai toujours aimé et je t’aimerais toujours ! Je vais te rejoindre à Miami et peut importe ce que qu’il se passera, je veux être à tes côtés. Tu es bien trop importante pour moi pour que je te laisse là-bas toute seule… Gros bisous, je t’aime. »

    Après avoir laisser ce long message qui laissait paraitre tous mes sentiments, on me demanda si je voulais réécouter mon message et l’enregistrer ou si tout simplement je voulais l’effacer et recommencer. En entendant cette option, la peur repris le dessus et je supprima ce message empli d’amour. Je n’étais pas en mesure de lui dire tout ça tout de suite et surtout au téléphone. Je raccrocha sans même laisser d’autre message. Je m’étala sur mon lit en pensant à tout ce qu’on pourrait vivre ensemble si elle savait la vérité. Le lendemain, je pris tout de même le vol pour lui faire cette surprise. Le reste de l’histoire vous la connaissez pas besoin de revenir là-dessus.

    Fin du flash back…


    Revenons en plutôt au sale coup que m’avait fait ma tigresse préférée. Il faut dire que je l’avais cherché et que je ne pouvais que m’en prendre à moi-même. Mais bon, mon orgueil de mâle n’était pas d’accord là-dessus. J’étais fou de rage d’être dans une position pareille et je lui fit bien comprendre lorsqu’elle sortit de la salle de bain. Je l’avais surnommé Cruela et était parti dans la salle de bain sans un sourire ni même un mot gentil. Bref, j’étais en pétard et le fait qu’elle ne dise rien n’arrangeait rien. Bien sur, je ne voulais pas d’excuses vu que j’étais l’instigateur de cette mascarade. Mais tout de même, un petit mot gentil ou quelque chose comme ça. Le temps de la douche, je le passa à me rafraichir les idées et surtout à faire descendre toute cette excitation. C’est vrai qu’elle avait l’art de me mettre hors de moi et encore plus quand elle me chauffe comme ça. D’ailleurs en y repensant, j’aurais mieux fait de l’embrasser sauvagement et de la conduire dans ma chambre. C’était certes bestiale, mais j’en avais vraiment eu envie. Je n’avais pourtant rien fait préférant ne pas la brusquer et surtout, je ne voulais pas la traiter comme toutes les filles avec qui je passais du bon temps. Au contraire, Marissa était la seule fille qui m’importait, et le jour où il se passera quelque chose, ce sera quelque chose de spécial qui marquera le début d’une magnifique histoire entre nous. Non mais oh, arrête de rêver Deexon et prend ta douche au lieu de raconter des conneries. Je termina donc ma douche en ne pensant à rien. Une fois sorti et sécher j’avais voulu aller directement dans ma chambre pour mettre des vêtements et surtout je ne voulais pas lui parler pour lui montrer que je faisais toujours la gueule. Une réaction quelque peu féminine dans l’ensemble, mais j’étais tout de même vexer. Elle m’avait chauffé et avait fini par me jeter sans même m’avoir utilisé avant… Mais c’était sans compter la tigresse qui me servait de meilleure amie. Elle s’était levé et était venue faire barrage entre ma chambre et moi. Elle m’avait fait ses yeux de biche auxquels je ne résistais jamais et me caressait le torse. Cette petite attention me transportait ailleurs. Je n’étais plus du tout en colère et ne pensa même pas à lui dire que sa main sur mon torse nu n’avait pas lieu d’être dans une amitié comme la notre. Mais je m’en fichais totalement, j’avais les yeux plongés dans son magnifique regard et je l’écoutais attentivement. Elle avait finit par me dire que je l’aimais trop pour lui en vouloir et qu’elle m’avais tout de même fait un jus d’orange. C’est un bon point ça, j’adore le jus d’orange et en plus j’ai hyper soif. En plus, elle ne voulait pas s’engueuler avec moi et moi non plus d’ailleurs. Du coup, je finis par sourire et lui dire tout simplement :

    « - Arrête de me regarder comme ça… Tu sais très bien que je ne résiste pas. Et moi non plus je ne veux pas qu’on s’embrouille. Alors on oublie tout ça et on se boit ce jus d’orange. Mais avant tu me permet de m’habiller. Je ne voudrais pas que tu baves encore un peu plus… »

    Je lui fit un petit bisou sur la joue en gage de paix et entra dans ma chambre pour m’habiller. C’était un jour de repos donc pas besoin d’une tenue bien extravagante, un marcel et un pantalon de jogging feront l’affaire. Une fois mes vêtements passés, je repris le chemin vers le salon pour rejoindre la blondinette. Elle avait apporté mon jus d’orange sur la table basse et m’attendait gentiment. Je finis par m’assoir à ses côtés pour boire notre jus d’orange de l’amitié. Je mourrais d’envie de lui dire que cet incident m’avais beaucoup plus. Mais je garda ma langue dans ma poche et je bus quelques gorgées de ce merveilleux jus d’orange. J’espérais que ce petit écart sera vite oublié. Je voulais passer une après-midi tranquille en compagnie de ma meilleure amie. Une fois le verre terminer, je me tourna vers elle finit par lui demander.

    « - Tu as des projets pour aujourd’hui ? Ou on se fait une après-midi DVD et popcorn ? »
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyJeu 4 Fév - 20:05

    Et quitte à dévoiler mon passé, parlons du soir où j'ai été violée. Vous comprendrez par la suite pourquoi je reviens souvent en arrière. Après donc cet acte barbare, je pouvais m'inscrire sur la liste des filles ayant connu un salaud dans leur vie. J'étais donc sous le choc total, mon visage méchamment transformé par ce traumatisme et à la limite de tomber dans les pommes. Le mec avec qui j'étais, avait fini par se rhabiller, moi de même et me traiter de salope. Tout ce que je pouvais faire, c'était de le gifler. Ce qui le fit bien rire dans mon souvenir et il retourna avec ses potes au sein de la fameuse petite fête. Je fila donc à la salle de bain, j'avais envie de vomir comme jamais vu tout ce que j'avais bu donc élimina naturellement ce que j'avais en trop dans l'estomac. Je me nettoya aussi le visage même si cela ne masquait pas ce que je ressentais à ce moment là, de la honte, de la peur... Et je m'apprêta à quitter les lieux lorsque je croisa Deexon, bouche à bouche avec une blonde, surement jolie je ne sais plus du tout car j'avais le regard brouillé par les larmes. La fille était dans ses bras et les jambes enroulées autour de lui et qu'il commençait à lui caresser les cuisses. J'étais encore plus sidérée je crois là, quoique j'en prenais l'habitude à force. Il me remarqua rapidement en mauvaise passe donc il lâcha la demoiselle pour venir me retrouver. Je ne savais pas trop comment lui annoncer ce qu'il s'était passé à l'étage au dessus donc au lieu de ça je lui ai demandé de me raccompagner. J'avais même pas besoin de supplier, il laissa tout le monde et me ramena à la maison. Le lendemain, je fonçais à la pharmacie pour au moins avoir cette fameuse pilule du lendemain. Je n'étais pas prête mais je savais au moins prendre mes précautions, même après le risque encouru. Je flippais d'une éventuelle grossesse, je flippais aussi d'avoir attraper une maladie et donc j'avais pris rendez-vous au planning familial pour aller passer des examens dans un hôpital. Étant mineure, cela ne me coutait rien. Par contre, je me gardais bien de dire que ce n'était pas arrivé par ma volonté ce rapport sexuel non protégé. Enfin, tout ceci s'est déroulé en quelques semaines. C'était un samedi soir que j'étais désormais plus la même, le lendemain j'avais du attendre au niveau des horaires parce qu'on était dimanche donc les ouvertures étaient différentes, le lundi je suis retournée en cours. J'en viens à mon fameux problème.

    L'air de rien, le matin de bonne heure je me pointa en cours. Normal, je devais donner l'illusion à mes parents que tout allait bien et aussi à mes amis. Je n'avais pas à craindre de croiser mon ex dans les couloirs, il n'était plus au collège cette année. La matinée de cours se passait tranquillement en apparence. Je notais mes leçons, faisait semblant de faire mes exercices. Je n'étais pas concentrée du tout, la seule chose était que je n'avais dit bonjour à personne ni quoique ce soit d'autre depuis mon arrivée. Vient l'heure de la cantine où je retrouva Deexon et d'autres de nos potes, on prend nos plateaux au self et je remplis le mien malgré les menus proposés. Les autres allaient bien sur envisager de prendre les repas pour faire plaisir aux enseignants, dames de cuisine mais ils ne se doutaient en rien de ce qui me prendrait. Nous étions donc installés tous ensemble à une table, tout le monde discutait et se heurtait une fois à plonger la fourchette dans leur assiette, pas deux. Pendant ce temps là où tout le monde riait bien, j'avais terminé la mienne sous l'œil étrange de mon meilleur ami. Puis je commença à piocher dans la sienne donc j'intervertis pour que ce soit plus pratique; je l'avais mangée en un clin d'œil aussi. Et pour rire, on me demanda si j'en voulais encore. Je répondis oui et je termina les assiettes de toute notre rangée. Nous étions six! Six assiettes, remplies de "je ne sais quoi d'ailleurs" c'était étrangement coloré et le gout indescriptible. Un peu d'eau et ça passait, je n'étais pas trop en train d'analyser ce plat du jour. Par contre, je n'avais pas de place pour les desserts. Puis je m'éclipsa, Deexon et la joyeuse compagnie étaient sans doute plus que surpris de ce qui venait de se produire. Ce n'était pas sans conséquence, pour cause il restait un peu de temps avant la reprise donc ils allèrent tous en récréation. Pas moi, je monta au premier étage pour aller aux toilettes. Je ferma la porte générale qui était d'ailleurs toujours ouverte, puis celle de ma cabine. Je posa ma veste sur le porte manteau avec mon sac et je me mis à genoux. Non pas pour faire une prière loin de là, je remonta les manches de mon gilet et je glissa mes doigts dans ma gorge. L'index, le majeur... J'étais bel et bien en train de me faire vomir, vu la quantité de nourriture c'était sans difficulté pour en avoir l'envie de rejeter. Je ne cache pas non plus que je craignais que quelqu'un soit dans les parages, qu'on me surprenne ou qu'on m'entende. Enfin j'avais commencé le "travail" et il fallait finir. Étant novice dans le domaine de la boulimie à cette époque, je ne savais pas spécialement comment m'y prendre. C'était juste douloureux et répugnant certes! Je recommença l'opération plusieurs fois, jusqu'à en juger que c'était fini et que je n'avais plus rien dans le ventre. J'enveloppais ensuite ma main dans du papier, pour m'essuyer et le jeta. Tirant la chaine, je me nettoya les mains normalement comme si de rien était. C'est là que je me rendis compte de ma première crise, que la cloche avait sonné depuis longtemps. Je n'avais pas réalisée du temps qu'il s'était écoulé et juste ce qui venait de m'arriver me surpris. Je ne retourna pas en cours, j'en avais loupé près de la moitié de la première heure donc j'attendis que les portes soient ouvertes pour me sauver. En arrivant à la maison, je constata que ma main gardait quand même un aspect rouge au niveau des os. Ouille, je n'y avais pas été de mains mortes. Je m'écroulai sur mon lit et ensuite pour le "quatre heures" je fila en cuisine pour me ressaisir et m'avaler des popcorns.


    Fin de flashback.

    Je savais que Deexon ne me résisterait pas, un petit regard et je l'avais dans ma poche. Quoique ma main sur son torse avait probablement fait son effet aussi, puis l'annonce d'un bon jus d'orange fraichement pressé et non pas en concentré... Enfin bref, il souriait enfin et par contre nous n'étions toujours pas habillés. Du moins lui en serviette, moi en peignoir c'était chaud avec un tel fantasme dévoilé et toute notre mise en scène au préalable. Il finit par me dire qu'il était d'accord pour qu'on se le boit mais qu'il allait s'habiller pour ne pas que je bave encore plus. Je me mis à rire. Il pouvait mettre n'importe quoi, je le ferais quand même.

    - Hum fais-donc, de toute manière il faut que je me change aussi.

    Et vous ne le croirez pas, mais j'étais prête avant lui. Une vraie gonzesse celui-là! Je me surpris à penser ça car en quelques secondes j'avais enfilé un boxer et une robe... Bon avec un soutien gorge, j'aurais fini en même temps sans doute. Bref je m'installa sur le canapé, nos deux jus d'orange étaient sur la table déjà; puisque je l'avais fait AVANT qu'il me dise qu'il allait se préparer. Seulement quand il revient, comment il s'était habillé? Avec un simple marcel et pantalon de jogging. Nan abusé, je croyais pas qu'il ferait négligé comme ça en trainant. Ah qu'il est lent, quand il se fait beau alors je me demande combien il faut dans ce cas! J'avais envie de rire, oui encore. Je l'appelle superman mais ce n'est en rien pour la vitesse, juste pour le côté de venir en aide aux autres. Enfin qu'importe! Attention, je ne dis pas non plus "négligé" dans le mauvais sens, disons plutôt décontracté dans ce cas mais il avait toujours un certain charme. Faut dire que je ne jugeais pas forcément sur les apparences. Puis on ne dit pas que l'amour rend souvent aveugle? C'est fou que ce dérapage m'avait enchantée, quoique pas suffisamment. J'avais encore comme un gout amère de ne pas avoir réalisé mon fantasme, enfin je n'allais pas remuer sans cesse le couteau dans la plaie donc je m'efforçais de ne plus y penser. Nous buvions ce "jus d'orange de l'amitié" sans échanger le moindre mot, à part un petit sourire complice. Après quoi il me demanda si j'avais des projets pour la journée? Euh franchement, à part me remettre de ma soirée et de mes émotions de la matinée, non mais c'est gentil de s'en inquiéter. Ma réponse à sa seconde question semblait donc évidente, j'étais partante pour un DVD lorsqu'il rajouta le mot popcorn. En général, on se fait de moins en moins ce genre de moment mais je dois dire que c'est l'une des rares choses qui passent bien à avaler chez moi, va savoir pourquoi. Par contre, j'allais être chiante sans doute mais moi je les préfère salés donc soit on les ferait directement comme je les aime, soit en deux fois s'il en veut des sucrés. Ou alors soit je n'y toucherais pas mais ce serait dommage de ne pas en profiter si cela ne me cause pas de trouble alimentaire. Je souris donc à cette proposition.

    - DVD et popcorn, ça me branche. Salés; les popcorns bien sur!
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MessageSujet: Re: Tell me... everything - Deexon   Tell me... everything - Deexon EmptyVen 5 Fév - 23:59

    Jamais je n’avais pensé vivre en colocation avec Marissa. Pourtant, on en avait vécu des choses, un vol de glace, un jeu de la bouteille mais aussi beaucoup de chagrin. Mais c’était comme ça que l’on avançait. Avoir vécu toutes ses émotions m’ont fait grandir. Bien sur, au premier coup d’œil, on ne s’en rend pas compte. Je suis toujours le même salaud et je me tape toujours autant de filles. Mais dans le fond, depuis ce chagrin d’amour, je ne suis plus le même. Pourquoi ? Et bien parce que avant même de connaitre l’amour j’avais connu la douleur d’un cœur brisé. Bien sur, c’était une souffrance qui vous faisait comprendre que l’amour n’est rien et qu’il n’existe pas. Au début, c’Est-ce que j’ai pensé bien entendu. J’ai mis de côté l’amour pour les joies et plaisirs de la luxure. Mais la luxure lasse vite et j’en sais quelque chose. Le fait d’avoir toutes les filles que je voulais dans mon lit ne me comblait pas. Il me manquait quelque chose et je sais très bien ce que sait. Ce qu’il me manque c’est l’amour, cet amour, une seule personne pourra me le donner, ma tigresse d’amour. Pourtant, je n’arrive pas à lui dire tout ce que je ressens pour elle. C’est simple, je flippe à l’idée de vivre une nouvelle fois cette douleur atroce. Je ne veux plus ressentir ce sentiment. J’ai retrouvé confiance en moi et même si c’est en tant que séducteur et de Don Juan, au moins je me sentais bien. Pourtant, un évènement vint contrecarrer mes plans. Je ne voulais pas me dévoiler et en aucun cas maintenant. Mais ce foutu rêve en avait décidé autrement. Ce putain de rêve érotique m’avait tout simplement rendu chèvre. Il avait mis mes sentiments à rude épreuve. Mais bon, j’avais eu au moins la satisfaction de pouvoir toucher la femme de même rêve et de l’embrasser. En plus, elle avait fait naitre en moi une excitation des plus luxueuse. Mais je ne pouvais pas faire ça, pas avec elle. Je ne voulais pas coucher avec elle sans qu’elle sache mes sentiments. Ces sentiments, elle n’allait pas tarder à les apprendre parce que je craquais de plus en plus. Du coup, lorsqu’elle me laissa en plan comme ça avec cette maudite bosse dans mon pantalon, j’étais fou de rage. Je lui avais bien fait comprendre et elle avait essayé de se faire pardonner avec son regard de biche et un jus d’orange. Je ne pouvais définitivement pas lui en vouloir bien longtemps. Du coup, une fois habillé, nous avions trinqué et pris le jus d’orange de la paix. Je lui avais tout simplement demander si elle voulait qu’on se fasse une après midi dvd et popcorn. Elle avait dit oui sans réfléchir une seule seconde. Du coup, je m’étais levé pour lui faire ses popcorns préférés. Elle adorait les salés, ce n’était pas mes préférés mais ça passait tout de même. Et puis, j’aimais lui faire plaisir donc autant continuer. Je prépara donc un gros saladier de popcorn pour nous deux. J’adorais me goinfrer devant la télé et puis avec le sport que je fais la semaine, ce n’est pas un bien grand mal. Du coup, nous étions partis pour une super après midi avec dvd et popcorn. Une après-midi passée dans les bras l’un de l’autre en toute amitié bien sur. Une journée qui avait débutée sur les chapeaux de roues et qui s’était terminée de façon calme et apaisante. Que nous réservera le prochaine épisode ?
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